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Mon Mulhouse3
10 novembre 2008

Au PS, les tractations se multiplient à l'approche du Congrès

Au PS, les tractations se multiplient à l'approche du Congrès

"LES NOMS QUI ONT CIRCULÉ NE SONT PLUS DANS LA COURSE"

M. Peillon, qui fait figure de favori au sein de sa motion si Mme Royal ne se lance pas, a lui estimé que "tous les noms qui ont circulé ne sont plus dans la course", une possible allusion à Bertrand Delanoë et Martine Aubry, notamment. Les partisans de la maire de Lille jugent que la motion Royal a "la responsabilité d'essayer de réaliser le rassemblement des socialistes sur une base politique". Mais, pour le cas où l'entreprise de Ségolène Royal échouerait, ils font valoir que Mme Aubry occupe "une position centrale" sur l'axe droite-gauche au PS. De son côté, le maire de Paris Bertrand Delanoë s'est montré assez laconique, sur France 3 :  "Aucune question de personnes ne m'intéresse à ce stade."  Un des proches du maire de Paris, Harlem Désir, a toutefois laissé entendre que les discussions ne seraient pas si simples. "On peut être en tête et avoir des positions qui empêchent une majorité", a-t-il lâché sur Europe 1, en citant la question du positionnement vis-à-vis du MoDem. Il a également réaffirmé son souhait d'un axe Delanoë-Aubry : "Il n'est peut-être pas trop tard pour que ceux qui, sur le fond, ont des conceptions communes puissent essayer de les faire avancer dans ce congrès."

"Si Ségolène Royal était empêchée a priori, victime d'un front du refus, il y aurait une révolte des militants, et une incompréhension dans l'opinion", a mis en garde Manuel Valls dans le Le Journal du dimanche. Le député, qui fait partie de la coalition conduite par l'ex-candidate à la présidentielle avec le maire de Lyon Gérard Collomb, ne souhaite pas forcément que Ségolène Royal elle-même devienne première secrétaire. Il estime néanmoins que ce n'est pas à ses adversaires de décider pour elle.

Dans le même temps, sur l'aile gauche du parti, Benoît Hamon s'estime toujours dans la course pour la succession. Fort d'un beau succès jeudi (près de 19 % des votes des militants), et malgré la défection de Jean-Luc Mélenchon, il a précisé, sur France 2, qu'il "discute" notamment avec le camp Royal. Des tractations qui n'ont pas manqué de faire sourire la majorité : "Tout le monde est prêt à se dévouer pour être candidat", a ironisé l'UMP.

Le Monde.fr, avec Reuters



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