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Mon Mulhouse3

31 décembre 2008

! FERMETURE !

- Plus de 24 000 visiteurs ... Merci à vous -


Et voilà ... 2008 est bientôt finie ... ici ça ferme ...


Le nouveau site est prêt : mmlarevue2presse


A bientôt


Big Bésitos à toutes et tous


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31 décembre 2008

Les voeux rêvés de Sarkozy pour 2009

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Les voeux rêvés de Sarkozy pour 2009

                               

      


   

Voici le discours de vœux que je voudrais entendre ce mercredi soir de la bouche de notre Président.

"Françaises, Français, mes chers compatriotes.

Notre pays affronte une très forte tempête. Je ne suis pas capable de vous dire si elle sera de l’ordre de celle de 1991-92, de 1975, ou de 1931-32, pour prendre celles ou nous avons subi de véritables "creux" et qui ont plus particulièrement affecté la flotte "France".

La mer n’était pas très calme auparavant. Nous subissions déjà les lames de fond de la mondialisation. Les délocalisations se succédaient et, faute d’investissement suffisants, nous ne nous défendions pas bien dans la régate permanente qu’est l’économie.

Nous avions pris du retard. Nous vivions sur de trop rares lauriers, comme les exportations agricoles, l’aéronautique, le luxe, le tourisme et quelques autres secteurs, ce qui n’était pas suffisant face à de nombreux autres bateaux. Ne serait-ce que face à nos voisins allemands, qui, depuis cinq ans, se sont rationnés tout en maintenant leur compétence dans les secteurs dont ont besoin les pays en forte croissance.

Mais la tempête d’aujourd’hui, venue d’outre-Atlantique, va aggraver singulièrement notre situation. Déjà, le chômage, qui, grâce à un ralentissement de la croissance de notre population active, baissait depuis trois ans, remonte fortement. Soixante mille d’entre nous ont été mis au chômage le mois dernier.

"J'étais sans doute naïf"

Je suis votre amiral parce que vous m’avez élu en 2007. Moi-même ne pouvais prévoir à l’époque la violence de la tempête. J’ai cru sincèrement qu’en rendant de l’argent aux plus aisés, ils l’apporteraient aux entreprises et que celles-ci investiraient.

J’ai pensé à l’époque, que la charge que j’ajoutais ainsi au budget, serait ensuite couverte par les impôts supplémentaires que génèrerait la croissance ainsi retrouvée. J’étais sans doute naïf. Ce mécanisme vertueux ne s’est pas produit.

Peut-être est-ce faute de temps? Peut-être était-il erroné? En tout cas, mon devoir aujourd’hui, gouvernant par très gros temps, est de ne pas hésiter à changer de cap, chercher la meilleure allure, la mer la moins grosse.

Mon message principal, ce soir, est le suivant: puisque la navigation va être rude, les équipages doivent être soudés. Pour qu’ils le soient, pour que nous sentions vraiment tous que nous sommes dans les mêmes bateaux et qu’on sache bien que "ceux" des passerelles ne se goinfrent pas pendant que les soutiers se serrent la ceinture, j’ai conscience qu’il faut d’abord, en priorité, réduire les inégalités. J’ai donc pris les décisions suivantes.

Baisse des salaires du Président et des ministres

Je baisse dés maintenant le budget de l’Elysée, mon propre salaire et ceux des ministres de 20%. Je baisse aussi les salaires de tous les fonctionnaires gagnant plus de 4 000€ par mois, de 10%, et leur demande, comme à tous les autres de travailler 37 heures durant les deux prochaines années.

Je demande à tous les chefs d’entreprise de plafonner, cette année, leurs revenus, tout compris, à 500 000€ par an, et, en deçà de ce niveau, de réduire les salaires de tous leurs collaborateurs gagnant plus de 4 000€ par mois, de manière dégressive.

Les sommes ainsi économisées devront être consacrées à des investissements en France dès cette année. En contrepartie, l’impôt sur les sociétés sera abaissé au plus bas niveau européen, soit 12% sur les bénéfices réinvestis dans l’année.

Je reviens ensuite sur les baisses d’impôts que mon prédécesseur et moi avons initiées, disons, en gros, une dizaines de milliards d’euro en rythme annuel, car je ne compte évidemment pas les détaxations des heures supplémentaires qui n’ont plus guère de sens aujourd’hui.

Tous les minima sociaux seront augmentés

En contrepartie, et pour un tiers environ de cette somme, j’augmente tous les minima sociaux. Je décide le blocage immédiat et pour deux ans de tous les loyers et un moratoire sur tous les prêts relais consentis pour l’acquisition d’un autre immeuble. Les banques, recapitalisées et garanties, peuvent supporter cette charge.

Je partage les deux autres tiers en deux parts. J’affecte une première part à des aides supplémentaires aux véritables installations d’entreprises et créations d’emplois dans les quartiers difficiles, en chargeant les ministères concernés d’en faire apparaître les résultats sous trois mois.

J’affecte les deux autres tiers, en plus des mesures annoncées en novembre et décembre, au sauvetage-reconversion des PME viables, à l’innovation, la recherche & développement et la création d’entreprises dans les pôles technologiques, avec priorité aux énergies vertes, car notre flotte doit s’être enrichie de nouveaux bateaux au sortir de cette tempête. Sinon, nous repasserons ensuite de la tempête au "pot au noir".

Afin de soulager le budget de l’assurance maladie, et d’équilibrer l’effort fait par les mutuelles donc les malades, je demande à tous les médecins de s’interdire tout dépassements d’honoraires, eux aussi pendant deux ans, sous peine d’être exclu du conventionnement. Je demande aussi au personnel hospitalier de suspendre les 35 heures pendant la même période.

Je m’adresse, pour terminer, aux chefs d’entreprise, commandants de nos navires. Utilisez tous les leviers que j’ai cités au début pour investir dans l’avenir et redonner aux équipages cet ingrédient essentiel d’une bonne navigation par gros temps: la confiance.

Toutes ces mesures réduisent l’éventail des revenus et soudent les équipages. Nous sommes tout à fait capables de passer ensemble ce mauvais cap, parce que nous nous sentirons plus solidaires et plus proches les uns des autres.

Bonne année à tous! Courage! La mer se calmera!"

Nicolas Sarkozy (PCC: Jean Matouk)

S’il faut convaincre notre Président de l’importance de tenir ce langage de justice sociale, voici une phrase de Victor Hugo:

"Quand on montre le luxe au peuple , dans les jours de disette et de détresse, il ne se dit pas que ce luxe le fait vivre, qu’il lui est utile. Il se dit qu’il souffre et que voila des gens qui jouissent. Quand la foule regarde les riches avec ces yeux-là, ce ne sont pas des pensées qu’il y a dans les cerveaux; ce sont des évènements."

Je ne souhaite pas que surviennent ces "évènements", mais y parer serait plus que  judicieux aujourd’hui.

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31 décembre 2008

Perte record pour le CAC 40 en 2008

Perte record pour le CAC 40 en 2008

Par Reuters, publié le 31/12/2008 16:12 - mis à jour le 31/12/2008 16:19


L'indice vedette de la Bourse de Paris a dégringolé de près de 45% cette année. C'est la plus forte perte de l'histoire du CAC, né en 1988. Dexia et Renault ont lâché plus de 80%.

     

L'indice CAC 40 de la Bourse de Paris a clos la pire année de son histoire : -42,68%. Un recul presque aussi fort que l'indice Eurostoxx des 50 principales valeurs de la zone euro (-44,28%).

L'indice CAC 40 a terminé 2008 sur un recul historique de 42,68%, sinistré par une crise économique et financière qui n'a épargné aucune classe d'actifs. (Reuters/Charles Platiau)

L'indice CAC 40 a terminé 2008 sur un recul historique de 42,68%, sinistré par une crise économique et financière qui n'a épargné aucune classe d'actifs. (Reuters/Charles Platiau)

Le CAC 40 a fini la journée de mercredi sans grand changement (+0,03% à 3.217,97 points) dans un volume particulièrement étroit de 803 millions d'euros sur un total de 1,0 milliard d'euros échangés à Paris.

La perte annuelle est la plus forte jamais enregistrée par l'indice depuis sa création en juin 1988. La précédente baisse annuelle record remonte à 2002 (-33,8%).

Francfort, qui a fermé ses portes mardi, a accusé une perte annuelle record de 40,4% de même que Londres (-31,5%).

L'ensemble des marchés, toutes classes d'actifs confondues, ont connu une année rude, la crise financière déclenchée en 2007 par une crise de l'endettement et du crédit, aux Etats-Unis notamment, ayant contaminé le reste de l'économie en 2008.

Des professionnels veulent croire que l'action massive des banques centrales et les plans de relance budgétaire des gouvernements permettront de sortir de la récession dans la deuxième moitié de 2009, ce qui est loin d'être sûr.

"On veut oublier vite 2008. Mais ce n'est pas sûr que 2009 amène une embellie, au début en tous cas", dit un trader sur dérivés actions d'une banque américaine.

2008 aura été "l'année la plus difficile de l'histoire récente que la plupart des investisseurs et des acteurs préfèreront oublier", estiment les analystes crédit de Société générale.

"2008 a vu la faillite de plusieurs grandes banques et la fin du modèle du courtier indépendant", ajoutent-ils dans une note en soulignant que "le sort des trois grands constructeurs automobiles américains reste incertain". "L'économie américaine connaît sa plus longue période de récession depuis la fin de la guerre et l'économie mondiale commence à se paralyser".

Les primes de risques sur les marchés boursiers et du crédit ont atteint des niveaux historiques sur fond de craintes d'une multiplication des défauts de paiement.

HERMÈS SE DÉTACHE

Toutefois, des sociétés de gestion ou des brokers veulent voir une "lueur d'espoir" dans les plans de relance et l'action des banques centrales. Ils préconisent un retour prudent sur les actifs risqués (crédit et actions) dès les premiers signes de fin de récession.

Les valeurs bancaires, sinistrées par la crise du crédit, ont été les principaux moteurs de la baisse tout au long de l'année et, en fin d'année alors que la récession se confirmait, les valeurs automobiles ont rejoint le club de l'armée des victimes.

Dexia a accusé la plus forte perte annuelle du CAC (-81,41% à 3,2 euros), Renault (-80,88% à 18,55) et PSA Peugeot Citroën (-76,57% à 12,15) les deuxième et troisième plus fortes baisses.

Les valeurs défensives ont résisté. GDF Suez (-11,69% à 35,325) a enregistré la meilleure performance du CAC, suivi par France Télécom (-18,93% à 19,96 euros) et Essilor (-23,09% à 33,57 euros).

L'indice élargi SBF 120 a chuté de 43,09% en 2008. Seule l'action Hermès a fini en hausse au sein de cet indice.

Ce titre a fait l'objet de spéculations sur son éventuelle entrée dans le CAC 40. Si Hermès répond au critère de capitalisation, son capital flottant (27%) est très insuffisant, ce qui est admis par les dirigeants du groupe de luxe contrôlé à 73% par les héritiers d'Emile Hermès.

"Personne ne veut une répétition du cas Volkswagen", dit un analyste d'un broker parisien.

L'action Volkswagen a flambé de 60% en 2008 et a soutenu artificiellement l'indice Dax de Francfort en raison de son très faible flottant. Le titre a fait un bond de plus de 60% en 2008 alors que le Dax a chuté de plus de 40%.

VW a été soutenu par la prise de contrôle de Porsche, qui a ramassé des titres sur le marché, et s'est assuré fin octobre l'équivalent de 74% du capital.

La course à la sécurité en 2008 a été telle que les investisseurs se sont arraché les titres de dette des grands Etats, ce qui a écrasé les rendements. Le rendement de l'emprunt d'Etat allemand de référence à 10 ans de la zone euro a ainsi fini l'année sous 3%, à 2,95% contre 4,60% début juillet.

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31 décembre 2008

POLÉMIQUE Facebook critiqué pour avoir retiré des photos d'allaitement

 

POLÉMIQUE

     

Facebook critiqué pour avoir retiré des photos d'allaitement

NOUVELOBS.COM | 31.12.2008 | 10:39

Réagissez à l'article 12 réactions

Un forum intitulé "Hé, Facebook, ce n'est pas obscène d'allaiter !" a été créé après que le site de socialisation a retiré de ses pages des photos d'allaitement, estimant qu'elles pourraient être jugées trop osées.

L'allaitement d'un nouveau-né (Sipa)

L'allaitement d'un nouveau-né (Sipa) 

Facebook est sous le feu des critiques des internautes qui reprochent au site de socialisation d'avoir retiré de ses pages des photos d'allaitement, estimant qu'elles pourraient être jugées trop osées. Intitulé "Hé, Facebook, ce n'est pas obscène d'allaiter !" ("Hey, Facebook, breastfeeding is not obscene !"), un nouveau forum s'est constitué, réunissant dès mardi 30 décembre quelque 85.000 intervenants. Une poignée de mères avaient organisé samedi un allaitement en public devant le siège californien de Facebook, selon le journal local Palo Alto Daily News, alors que plus de 11.000 personnes participaient à une "manifestation virtuelle" baptisée Campagne internationale des mères pour l'allaitement.

Dimension d'un sein

Le site de socialisation a affirmé qu'il ne s'agissait pas d'interdire les photos d'allaitement mais de poser une limite définissant la dimension d'un sein qui peut être mis en ligne sur le site. "Des photos montrant un sein pleinement exposé - défini comme montrant le téton ou l'aréole - vont à l'encontre de nos règles et peuvent être retirées", a expliqué dans un communiqué un porte-parole de Facebook, Barry Schnitt. Il assure que "la grande majorité" des photos d'allaitement sont postées sans problème sur le site.

Plaintes des utilisateurs


Le porte-parole est également "d'accord pour dire que l'allaitement est une chose belle et naturelle, et nous sommes très heureux que des mères le jugent si important qu'elles le fassent partager sur Facebook". Il assure enfin que "les photos sur lesquelles nous intervenons sont presque toutes signalées par d'autres utilisateurs qui s'en plaignent". "Nous nous demandons bien ce qu'il y a d'obscène dans l'allaitement d'un bébé", estiment de leur côté les organisateurs du forum, "surtout par comparaison avec BEAUCOUP de photos qu'on voit partout sur Facebook, qui sont vraiment obscènes", ajoutent-ils.



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31 décembre 2008

SABOTAGES SNCF "Michèle Alliot-Marie cherche à faire un exemple à travers Julien"

SABOTAGES SNCF

"Michèle Alliot-Marie cherche à faire un exemple à travers Julien"

Gérard Coupat estime, dans une interview à nouvelobs.com, que le maintien en détention provisoire de son fils, Julien Coupat, soupçonné d'avoir participé aux sabotages des lignes de TGV, procède d'une volonté politique visant à tuer dans l'oeuf toute révolte de la jeunesse contre le "totalitarisme mou qui tente de s’installer en France".

Vendredi, la cour d'appel de Paris a infirmé la demande d’un juge des libertés et de la détention de libération de Julien Coupat, en décidant son maintien en détention, dans le cadre de l’enquête sur les sabotages de plusieurs lignes de TGV commis en novembre. Avez-vous pu voir votre fils après l'audience ?

- Ma femme avait pris un parloir au cas où Julien ne serait pas libéré. Elle l'a vu pendant une demi-heure. Il était effondré après ce qu'il venait de vivre. Effondré d'avoir subi cinq fouilles à nu entre la prison de la Santé et le Palais de justice, en moins de deux heures. Quand il a voulu aller uriner avant l'audience, les policiers ont de nouveau procédé à des vérifications, il a dû enlever ses lacets, et y est allé sous leur étroite surveillance. Ce n'est qu’une fois mis dans cet état d'humiliation que l’audience a commencé. Il y a de quoi se demander si la détention préventive n'a pas pour but unique de casser les personnes. Ensuite, il s'est retrouvé face à trois magistrats en vacation qui ne connaissaient pas bien l'affaire, sachant que le dossier de Julien compte 5 tomes et qu'ils avaient 17 ou 18 affaires à traiter en moins de 8 heures. D'emblée, les magistrats se sont montrés agressifs, l'accusant de mal se tenir et le traitant d'"Essec égaré". Julien les a sentis hostiles. Il sentait que ces magistrats n'avaient pas envie de contrecarrer la volonté du parquet et du ministère de l’Intérieur.

Comment expliquez-vous son maintien en détention ?


- A partir du moment où le parquet, qui est le représentant du pouvoir politique, a utilisé une procédure exceptionnelle – le référé rétention infirmant ce que le juge des libertés, indépendant du pouvoir politique, avait décidé, à savoir la remise en liberté immédiate –, on se doutait que personne, surtout pendant les vacances où les décisions sont prises par des juges vacataires, n'allait aller à l’encontre de l'avis du parquet. Résultat, comme l'avocat de Julien va probablement déposer une nouvelle demande de remise en liberté mi-janvier, il faudra encore 15 jours pour qu'elle soit étudiée, cela signifie que Julien en reprend pour un mois minimum, alors que rien ne justifie sa détention. Depuis le début de cette affaire, on se trouve face à une justice manipulée directement par le ministère de l’Intérieur ou indirectement par le parquet; ce qui revient au même.

Pouvez-vous le voir souvent ? Parvenez-vous à échanger tous les deux ?


- On a le droit à une visite de 40 minutes environ trois fois par semaine, sachant qu’on est sous stricte surveillance pendant les entretiens, vu que Julien est considéré comme "un terroriste dangereux". Les conditions de détention sont difficiles. Le père d'Yldune (la compagne de Julien, également gardée en détention, ndlr), raconte qu'elle est réveillée toutes les deux heures, soi-disant pour qu'elle ne se suicide pas. Quand je vois Julien au parloir, je passe mon temps à lui dire qu'il faut qu'il tienne bon, qu'il prenne de la distance. Même s'il a des gros coups de barre, comme vendredi, il reste solide face aux pratiques policières visant à l’humilier.

Vous êtes persuadé de son innocence. Pourquoi ?


- Je suis convaincu que Julien n'a rien à voir avec le terrorisme. Il est en désaccord, comme beaucoup de gens, avec une politique qui instaure une surveillance et une répression accrues des individus au nom du "tout sécuritaire", qui est le nouveau credo de notre ministre de l’Intérieur. Les jeunes de Tarnac considèrent que le capitalisme financier et l'hyper consumérisme actuels détruisent la planète et la solidarité entre les hommes et entre les peuples. Mais surtout, ce qu'on leur reproche, c'est d'être des jeunes plutôt instruits, appartenant à la classe moyenne, et ayant décidé de vivre réellement selon leurs idées. Non seulement ils contestent notre mode de vie et notre organisation sociale, mais en plus ils osent mettre les leurs en application : c’est cela qui fait peur à la police. A Tarnac, sur le plateau des Millevaches, ils essaient avec des amis de mettre en pratique une nouvelle façon de vivre fondée sur une vision collective de la société et sur une certaine frugalité. C'est une expérimentation sociale. Et c'est pour cela que leur collectif a choisi le plateau des Millevaches, un milieu âpre, pauvre, froid et symbole de résistance, pour ainsi développer ces liens sociaux tellement enrichissants.

Que pensez-vous des pièces à charge du dossier ?


- Dès le premier jour, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a clamé qu'elle avait beaucoup de preuves à charge. Et puis, en quelques jours, ces preuves sont devenues un faisceau de présomptions, c’est à dire pas grand chose. Aujourd'hui, son dossier ne tient tellement pas la route qu'elle est obligée d’extirper des bibliothèques un livre aux auteurs anonymes. C’est vraiment n’importe quoi. Entre temps, heureusement, trois jeunes de Tarnac ont été libérés… Il ne reste que Julien et Yldune.
La police a donné aux journalistes un certain nombre d'éléments à charge pour laisser penser qu'elle avait attrapé un gros poisson. Ces éléments étaient censés prouver qu'il s'agissait de terroristes. Selon cette version, Julien serait un "grand terroriste" parce qu'il n'utilise pas de téléphone portable, parce qu'il est soi-disant caché à Tarnac, parce qu'il a passé clandestinement la frontière entre le Canada et les Etats-Unis… C’est grotesque. Mais ce que le ministère de l'Intérieur ne comprend pas, c'est que tous ces indices ridicules ne sont que des éléments du mode de vie que les jeunes de Tarnac ont choisi. Julien, pour ne prendre que la dernière accusation, ne se déplace qu'en stop, afin de prendre le temps de rencontrer et de comprendre les gens. Quant à se "cacher" à Tarnac, c’est tout le contraire : le collectif est très intégré au village, c'est grâce aux enfants du collectif que l'école se perpétue, ils tiennent l'épicerie, le bar-restaurant, le ciné-club... Je suis allé à Tarnac, et ce que j’ai vu, c'est beaucoup de travail et beaucoup de discussions. La notion de chef n'existe pas, le collectif refusant toute structure hiérarchique. Julien ne peut donc pas être "chef de bande", comme le dit Mme Alliot-Marie.
On est totalement dans la logique du marketing de la peur et de la manipulation policière. L'idée géniale mise en avant par le procureur général, c'est qu'il faut prendre le terrorisme à la base. Il a fait le parallèle avec la Bande à Baader, mettant en avant le fait que cette fois, les "terroristes" avaient été pris avant qu’ils ne soient véritablement des terroristes ! Mais, hélas pour lui, dans le collectif de Julien, il n’ont pas trouvé l’ombre d’une arme. Et pendant les six mois de filature et en dépit des dizaines de policiers à leurs trousses, ceux-ci n’ont rien trouvé de très répréhensible. Quel gâchis d’argent et d’énergie, dépensés pour rien, ou uniquement pour le cirque médiatico-policier mis en scène par le ministère de l’Intérieur !

L’enquête de police dit tout de même que Julien et Yldune ont été vus près de l'une des lignes de TGV qui a été sabotée, le 7 novembre…

- Comme ils étaient suivis depuis six mois, les policiers savaient déjà tout sur eux. Nous étions tous surveillés, les enfants et les parents. Pourquoi alors, s'ils disent savoir que Julien était avec Yldune près de cette voie ferrée, ne sont-ils pas intervenus aussitôt ? Ils disent qu'ils ont perdu leur trace dans le noir pendant 20 minutes avant de les retrouver. Or, il est impossible de saboter une caténaire, à deux, pendant un laps de temps aussi court. Les professionnels sont formels. Et comment se fait-il qu’en retrouvant leur filature, les policiers n’aient pas fouillé leur voiture pour trouver des pièces à conviction ? Bizarre…
De plus, ce que la police nomme des actes terroristes sont en réalité des actes vandalisme. La seule chose sur laquelle ils fondent la procédure terroriste est le lien qu'ils établissent entre les sabotages sur les lignes TGV et le livre "L'Insurrection qui vient", dont ils affirment sans aucune preuve que Julien est l'auteur principal. Dans ce livre, il est notamment écrit que la révolte peut passer par le blocage des voies de communication. Or, couper les voies de communication, n'est-ce pas ce que font régulièrement les cheminots en grève, les pêcheurs ou les camionneurs ? Cela fait un demi-siècle que les mouvements de contestation emploient cette technique. Et soudain, le ministère de l’Intérieur décide que ces actes seront dorénavant des actes terroristes. On marche sur la tête…
Depuis le début, une autre histoire est connue des policiers mais n’a pas été prise en compte. Dès le 9 novembre, soit deux jours avant l’attaque policière sur Tarnac, les sabotages ont été revendiqués par des écologistes allemands militant contre le transport des déchets nucléaires. Ils écrivaient dans leur communiqué qu'ils avaient mis des fers à béton sur les lignes des TGV allemandes et françaises pour marquer un grand coup. Or, de ce que je sais, pas un policier n'est allé enquêter de ce côté là.

Mais pourquoi alors, selon vous, cet acharnement sur Julien ?


- Déjà parce que la ministre de l'Intérieur ne veut pas perdre la face en libérant une personne qu'elle s’est empressées d’accuser à la légère de terroriste. En outre, les idées des jeunes de Tarnac dérangent notre ministre, qui sait qu'il y a un ras-le-bol chez les jeunes de la classe moyenne qui pourrait s'embraser, comme en Grèce. Je pense que Michèle Alliot-Marie cherche à faire un exemple à travers Julien et à tester la capacité des Français à réagir à cette nouvelle agression liberticide. Ce qu'elle fait ainsi savoir c'est : regardez, si vous osez contester, voilà ce qu’il vous arrivera. En prenant pour boucs émissaires des jeunes ayant un casier judiciaire vierge, plutôt instruits, de la classe moyenne, elle réussit bien son coup en distillant la peur à grande échelle et en prenant le rôle de la grande déesse protectrice de tous les malheureux… Espérons que les Français ne se feront pas prendre à cette mise en scène.

Vous êtes ultra présent dans les médias. Dans quel but ?


- A l'inverse de la ministre de l'Intérieur, dont les équipes n'ont pas respecté le secret de l'instruction en accusant d'emblée le collectif, nous, les parents des inculpés, nous avions décidé d'attendre la fin des 96 heures de garde à vue avant de parler à la presse. Nous voulions respecter la loi républicaine. Mais après toutes ces déclarations qui faisaient de nos enfants des coupables – car d'emblée le ministère de l’Intérieur a considéré qu'ils étaient coupables –, imaginez le travail qu'on a dû faire pour réparer cette image mensongère, qui, de plus, ne respecte pas la présomption d'innocence ! Imaginez comme c'est difficile de faire en sorte que les gens changent de point de vue quand, dès les premiers jours, Mme Alliot-Marie s’est efforcée de convaincre les Français qu'elle les a sauvés d'actes terroristes, dans un contexte de peur généralisée ! Par notre travail, les journalistes, en allant à Tarnac, se sont rendus compte ensuite par eux-mêmes qu'ils avaient été manipulés, voire bernés.

Vous mêlez, au combat du père qui veut sauver son fils, celui du citoyen qui s'insurge contre les pratiques politiques actuelles… Pourquoi ce deuxième engagement ?


- Mon premier objectif, c'est, en tant que père, qu'Yldune et Julien sortent de prison le plus vite possible. Car le but de la prison préventive, je le répète, dans ce cas, c'est de les casser. Plus courte sera cette période de détention, mieux ce sera pour nos enfants, qui risquent d'en sortir détruits. Nous sommes plutôt pessimistes, car nous voyons bien que Michèle Alliot-Marie et sa police politique mettront le paquet pour s’opposer à leur libération. Il faut savoir que lorsque les magistrats vont ordonner une enquête, c'est cette même police qui va s'en charger. On va donc se retrouver immanquablement confronté au ministère de l’Intérieur, et cela peut durer des années. Je pense qu'ils vont tout faire pour que cela prenne du temps. La justice est instrumentalisée par les policiers, c’en est le parfait exemple. Mais je me battrai tant que Julien ne sera pas blanchi de cette infamie et que les pratiques policières et du ministère de l’Intérieur ne seront pas remises en question.
Mon deuxième but, c'est de montrer à tous ce que je viens de découvrir : que ces lois, qui sont des lois d'exception faites pour al-Qaida et consorts, sont utilisées pour des personnes qui ne font que contester une politique, un mode de société. J'ai découvert la scandaleuse complicité entre la justice et le ministère de l'Intérieur, une complicité plus proche d'une république bananière que d'une démocratie en bonne et due forme. Ce que je veux dire c'est, d'une part, qu'il doit y avoir respect de la constitution française, donc présomption d'innocence et non présomption de culpabilité, et, d'autre part, qu'il doit y avoir respect des droits de l'Homme, donc que la prison doit demeurer un fait extrêmement exceptionnel.
Moi qui n'avais pas de forte démarche politique dans ma vie, qui votait tantôt à droite, tantôt à gauche, en fonction des personnalités politiques, qui avais été myope, un peu lâche, je sais désormais ce que je vais faire du reste de ma vie. Je vais m'engager contre ces lois liberticides : ce sont nous, les hommes et les femmes de 40 à 60 ans, qui avons laissé les gens au pouvoir mettre en place ces lois scélérates ; c’est à nous, avec l’aide des jeunes, de les faire sauter car elles sont contraires à l’esprit de la démocratie française.
Et puis, je vais mettre toute mon énergie pour que Tarnac continue à vivre, car c’est pour moi un symbole merveilleux de résistance au totalitarisme mou qui tente de s’installer en France. Merci au peuple de Tarnac de nous avoir réveillés.

Interview de Gérard Coupat par Sarah Halifa-Legrand
(Mardi 30 décembre 2008)


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29 décembre 2008

Le Gulf Stream a connu une panne de 10 Jours

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=243

Le Gulf Stream a connu une panne de 10 Jours

   

 

   

27 octobre 2006

         

 

En novembre 2004 le courant marin qui réchauffe le climat européen s’est arrété durant 10 jours. L’observation réalisée par une équipe anglaise grâce à un nouveau réseau de balises surveillant le Gulf Stream, renforce les craintes à son sujet. De récentes études faisaient déjà état d’une diminution de 10% de son débit depuis 25 ans, mais c’est la première fois que l’on constate un arrêt complet.

   

    

« Nous n’avions jamais observé cela, nous ne le comprenons pas, nous ne savions pas que c’était possible »

Les chercheurs réunis à la Conférence sur le Changement Climatique qui vient de se tenir à Birmingham, ne pouvaient dissimuler leur surprise devant les résultats de leurs mesures.

Le Gulf Stream s’est arrêté durant 10 jours en novembre 2004.

Pour Lloyd Keigwin du Woods Hole Oceanographic Institution, dans le Massachusetts, il s’agit du « changement le plus abrupt jamais observé dans les études de phénomènes climatiques »

« il n’a duré que 10 jours, mais imaginez qu’il se prolonge 30 ou 60 jours... A quel momment décidez vous de téléphoner au Premier Ministre pour lui dire de faire des stocks de pétrole ? »

Le Gulf Stream transporte en surface les eaux chaudes depuis le golfe du Mexique jusqu’au Groenland et en Scandinavie, où il se refroidit, plonge vers le fond des océans et entrepend le voyage inverse, en longeant vers le Sud les côtes du continent américain.

Ce courant marin fait partie de ce que les scientifiques dénomment circulation thermohaline, phénomène beaucoup plus complexe que ce simple aller retour Nord Sud. Mais le Gulf Stream est pour nous de première importance car il constitue un régulateur climatique majeur pour l’Europe.

Depuis quelques années des inquiétudes sont nées sur la possibilité de voir le Gulf Stream baisser en intensité ou même s’arrêter.

Une étude récente basée sur des mesures ponctuelles avait avancé l’hypothèse d’une réduction de 30% du courant dans les 50 dernières années.

Pour mesurer plus précisemment ce phénomène une équipe de scientifique anglaise dirigée par Harry Bryden du National Oceanography Center a déployé en 2004 au milieu de l’Atlantique un réseau de balises qui mesurent tous les quarts d’heures salinité et température de l’eau.

Les premières campagnes de relevés des données accumulées par les balises ont permis de réviser les estimations sur le déclin du Gulf Stream.

Selon le professeur Bryden le Gulf Stream aurait perdu 10% de son intensité au cours des 25 dernières années.

La diminution observée est provoquée par l’apport d’eau douce venant de la fonte des  banquises des zones polaires.

Cet apport abaisse la salinité et la densité relative de ses eaux. Rendues plus légères, leur descente vers le fond des océans est alors moins intense, et la circulation générale du courant se ralentit.

Le nouveau système d’observation pourra jouer un rôle de système d’alerte précoce en cas de variation climatique.

On sait désormais grâce à l’étude des glaces anciennes que les derniers bouleversements climatiques majeurs ont eu lieu sur des périodes très courtes.

Les changements considérables, d’une ampleur de 5 à 10 degrés qui se sont déroulés dans le passé ont été trés soudains : Ils n’excédaient pas une dizaine d’années. Le délai de réaction dont nous disposerions face à un tel évènement serait donc extrèmement réduit.

Les balises du professeur Bryden permettraient de nous avertir des signes avant-coureurs d’une catastrophe majeure.

Et la panne du Gulf Stream de 2004 pourrait bien constituer le premier avertissement.

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29 décembre 2008

Edito du Monde - Dialogue social en péril

      

      Edito du Monde   

       

Dialogue social en péril

       

Faute d'accord, l'Etat devrait prendre la main et décider seul, ce qui n'est arrivé qu'une fois, en 1982. Un coup mortel serait porté ainsi au paritarisme. Dans un climat de crise sociale rampante, cette incertitude sur l'avenir de l'Unedic s'ajoute à celle qui pèse sur une autre négociation importante, concernant la formation professionnelle, dont la conclusion a été renvoyée à janvier.

"Je crois à la réforme par le dialogue social", avait proclamé le président de la République, le 18 septembre 2007, en s'engageant à appliquer la loi faisant obligation au gouvernement de recourir à une concertation préalable avec les syndicats, voire à une négociation, pour toute réforme portant "sur les relations individuelles et collectives du travail, l'emploi et la formation professionnelle". Pour la réforme des régimes spéciaux de retraite, la modernisation du marché du travail ou les nouvelles règles de représentativité syndicale, Nicolas Sarkozy a tenu parole.

Depuis six mois, en revanche, le chef de l'Etat s'est écarté de ses promesses. En juin, il a ajouté à la loi sur la représentativité syndicale un codicille sur le démantèlement des 35 heures qui a sérieusement compromis la relation de confiance qu'il avait établie avec la CFDT et la CGT. A l'automne, le recours à une initiative parlementaire pour étendre le travail du dimanche l'a dispensé de concertation avec les syndicats.

Si, demain, M. Sarkozy devait décider des nouvelles règles d'indemnisation du chômage et agir de même sur la formation, son interventionnisme risquerait de ruiner le dialogue social. Alors que les menaces de crise sociale s'accumulent pour 2009, ce serait une erreur.

Article paru dans l'édition du 28.12.08.



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28 décembre 2008

Brésil : la telenovela de Carla et Nicolas

 

Brésil : la telenovela de Carla et Nicolas

 

Les Grimaldi, les Windsor, tous les habitués des pages people peuvent dormir tranquille, le couple royal français est là pour prendre la relève. La preuve: quand Carla et Nicolas se rendent au Brésil, c’est tout un pays qui rêve…



 

(ChristinaT - Flickr - cc)

(ChristinaT - Flickr - cc)

 

 

Martine fait du camping ? Dépassé. Martine a une étrange voisine ? Le suspense est nul. Martine et l’âne Cadichon ? Sans doute le meilleur de la série. Mais
ça ne marche plus dans les cours d'école... Non, ce qui fait un tabac
aujourd'hui, ce sont les aventures du couple Sarkozy. Après Carla et Nicolas au pays des pyramides, après Carla et Nicolas chez la reine Elisabeth, leur dernière aventure, Carla et Nicolas au pays des favelas,
fait un carton ! A commencer auprès des Brésiliens. Ces bouffeurs de
telenovelas jusqu'à l'indigestion se délectent de la visite du couple
présidentiel. Enfin, ils délectent plus de Carla que de Nicolas... Son « sourire » et « l'attention qu'elle porte à tous et à toutes »
les enivrent.
Son « charme » et sa façon si sympathique de dire de dire « bye-bye » les fait chavirer. La « primeira-dama » « impressionne » même les ados qui la trouvent « bonita » 


 

 

 

« Je ne suis plus une croqueuse d’hommes »   

Bref, les Brésiliens et leurs médias en sont tout simplement fous : plus de 9 000 entrées sur le Google News local ! Sarkozy en joue et son épouse leur rend bien. Elle leur offre une « interview choc » dans le Marie Claire local qui titre à la « une » : « Je ne suis plus une croqueuse d’hommes ». À l’intérieur, Carlita se livre encore plus qu’elle ne l’a fait face à l’indécrottable Lolo Boyer. Impossible ? Apparemment les journalistes brésiliens ont l’art d’accoucher leurs interlocuteurs : « Je ne peux plus séduire parce que j'aime mon mari (…) Je ne veux pas lui faire de mal », explique la belle qui n’est pas avare pour deux sous en confidences. A la question « Quelle est la première chose que votre mari vous dit en rentrant à la maison ? », Madame Sarkozy ouvrirait presque la porte de la chambre conjugale aux regards indiscrets : « Nous sommes de jeunes mariés. Nous ne disons pas grand-chose, nous avons les baisers » !   

 

 

 

« Une icône aussi française que la Tour Eiffel »   

Mais comme l’explique nos confrères du Post, tous les médias du pays de la samba ne sont pas dupes. Peu de temps avant l'arrivée des duettistes, Carta Capital, un hebdomadaire indépendant, se moquait d'eux : «
En réponse à l'Année du Brésil en France, en 2005, cette fois c'est la
France qui vient promouvoir chez nous le spectacle de sa riche
diversité. Et pour montrer que
c'est du sérieux, Nicolas Sarkozy sera là avant le début de l'année de la France. (…) Le
président sera accompagné pour le toast du nouvel an... Regardez-moi
ça! De Mme Sarkozy. Carla Bruni est italienne, mais elle est
aujourd'hui une icône aussi française que la Tour Eiffel ou la chaîne
de magasins Monoprix. »
 



 

 

En
France justement, on manie beaucoup moins l’ironie. Et même si la
plupart des médias rappellent que ce voyage a permis de vendre cinq
sous-marins et cinquante hélicoptères Super-Cougar, nombreux sont ceux
qui se jettent corps et âmes dans le people.
 I-Télé nous
gratifie même d’une image touchante de Nicolas et Carla enlacés alors


qu’ils assistent à un concert de Gilberto Gil et Charles Aznavour. Le Figaro lui non plus, n’y échappe pas. Mais au passage, il nous livre une confidence clairevoyante d’« un membre de la délégation » française : « [Carla] a quasiment plus de travail que son mari ». Merci mais ça, on l’avait remarqué !


 

 

 


 

Jeudi 25 Décembre 2008 - 13:23

 

Marianne2.fr


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28 décembre 2008

La société française est de moins en moins libre

La société française est de moins en moins libre

NOUVELOBS.COM | 27.12.2008 | 10:35

Réagissez à l'article 142 réactions

45% des Français estiment que la fraternité est toujours d'actualité contre 52% en 2004, 60% contre 68% pour la liberté, et 32% contre 40% pour l'égalité.

      

Marianne, symbole républicain (Sipa)

Marianne, symbole républicain (Sipa) 

La devise de la République française "s'applique-t-elle bien à la société française aujourd'hui ?" La proportion de Français répondant affirmativement à cette question est en repli, selon un sondage CSA publié samedi 27 décembre dans La Croix.
Ils sont en effet seulement 45% à estimer que c'est le cas concernant la fraternité, contre 52% en 2004.
Six sur dix (60%) pensent que la liberté s'applique bien à la société actuelle, contre 68% en 2004 et 75% en 2003, selon des précédents sondages sur le même thème. Et pour ce qui est de l'égalité, ils sont 32% à estimer qu'elle fait toujours honneur à la devise française, contre 40% il y a quatre ans.

Les associations et l'école fers de lance


Les associations (39%) et l'école (36%) sont les deux institutions les plus aptes à "encourager la fraternité", selon les personnes interrogées, auxquelles étaient proposée une liste d' organismes où elles pouvaient choisir un ou plusieurs organismes.
Enfin, près des deux tiers des sondés (64%) se déclarent "prêts à donner de l'argent à une ou des associations d'aide aux plus démunis", 62% à s'engager dans une telle association, et 52% "à donner plus souvent à des personnes mendiant dans la rue".

- Sondage réalisé par téléphone les 17 et 18 décembre 2008, auprès d'un échantillon représentatif de la population de 1.002 personnes.


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28 décembre 2008

RAPPEL - ARRET DES MISES A JOUR LE 31 12 2008

Bonjour,

Le site restera en ligne , mais il n'y aura plus de mises à jour ... Le 1 janvier 2009 un nouveau site sera en ligne !


Bonnes fêtes ...


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