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Mon Mulhouse3
8 novembre 2008

Eclatement du Parti socialiste - revue de presse-

 

L'éparpillement du PS inquiète la presse française

NOUVELOBS.COM | 08.11.2008 | 10:02

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L'ensemble de la presse s'interroge sur la "logique de fragmentation" du Parti socialiste au lendemain des résultats du vote des militants sur les différentes motions présentées lors du Congrès de Reims.

      

 

Ségolène Royal et Bertrand Delanoë (Sipa)

Ségolène Royal et Bertrand Delanoë (Sipa) 

"La logique de fragmentation" du Parti socialiste à l'issue du vote des militants inquiète la presse française, samedi 8 novembre, qui fait les comptes à une semaine d'un Congrès de Reims, à hauts risques. (> Lire l'intégralité de la revue de presse)
"Les militants socialistes ont un peu joué au Raoul des tontons flingueurs : quand on m'en fait trop, j'correctionne plus, j'dynamite, j'disperse, j'ventile. Voilà donc le PS façon puzzle, comme prévu", écrit Xavier Panon dans La Montagne.
Le Parti socialiste est-il entré dans une "logique de fragmentation?" demande Jean-Paul Pierrot (L'Humanité) qui constate que "le parti socialiste sort amoché d'une guerre des ego". "Cette logique de fragmentation (...) n'est-elle pas le résultat d'une gestion ramollo d'un François Hollande?", s'interroge à son tour Hervé Chabaud (Union de Reims).

Avantage Royal

Tous les quotidiens s'entendent sur l'ascendant pris par Ségolène Royal avec 29% des voix des adhérents, devant Bertrand Delanoë, Martine Aubry, "les grands perdants".
Certains lui prédisent un nouveau parcours semé d'embuches, d'autres annoncent son retrait de la compétition au poste de premier secrétaire alors que le "TSS, Tout Sauf Ségo" (Yann Marec/Midi Libre) fait déjà rage.
Le Monde croit que "Mme Royal a tout intérêt à laisser sa candidature à la tête du PS au "frigidaire" et à passer le relais à une nouvelle génération", et lui réclame "de l'audace !".
Un sentiment partagé par Jean-Marcel Bouguereau (La République des Pyrénées)affirmant que "tout indique que Ségolène Royal n'entend pas poser sa candidature à la succession de François Hollande, mais plutôt y mettre l'un de ses partisans". Il avance le nom du député européen, Vincent Peillon, "talentueux" et "bon orateur".

"Le PS est un Titanic"

"Tout n'est pas rose" constate également Paul-Henri Limbert dans le Figaro. "Si elle a ébranlé le vieux système, elle ne l'a pas terrassé. Or, elle aura besoin de lui pour former une majorité lors du Congrès de Reims", estime pour sa part l'éditorialiste.
Laurent Joffrin (Libération) estime que "la crise financière change la donne politique". "Les motions une fois départagées, le PS peut-il s'organiser en conséquence? Peut-il faire sortir une direction forte et stable d'une compétition confuse, tissée d'intrigues et de ressentiment personnel? C'est pour lui une question de vie ou de mort", dit-il.
"Le PS est aujourd'hui un Titanic sur lequel les musiciens joueront la musique désaccordée de l'unité jusqu'au naufrage", constate Olivier Picard (Les Dernières Nouvelles d'Alsace). "Il ne manque plus que les bulles pour adoucir le désastre annoncé d'un géant en perdition", conclut-il.


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