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Mon Mulhouse3
8 novembre 2008

Barack Obama promet un plan de relance pour l'économie

Barack Obama promet un plan de relance pour l'économie

NOUVELOBS.COM | 08.11.2008 | 08:50

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Lors de sa première conférence de presse, le président américain élu a promis de s'attaquer "de front" à la crise, dès son investiture le 20 janvier prochain, "en prenant toutes les mesures nécessaires pour calmer la crise du crédit, aider les familles de travailleurs, et rétablir la croissance et la prospérité". Il a également reconnu "l'énormité de la tâche" qui l'attend.

      

Le président élu américain Barack Obama a souligné que les Etats-Unis faisaient face à l'un de leurs plus grands défis économiques et il a promis de s'attaquer de front à la crise dès son entrée en fonctions (Reuters)

Le président élu américain Barack Obama a souligné que les Etats-Unis faisaient face à l'un de leurs plus grands défis économiques et il a promis de s'attaquer de front à la crise dès son entrée en fonctions (Reuters)

 

Nous devrons agir rapidement" pour faire face "au plus grand défi économique de notre temps", a déclaré, vendredi 7 novembre, à Chicago le président élu des Etats-Unis, Barack Obama, promettant de s'attaquer "de front" à cette crise après son investiture le 20 janvier prochain.
"Immédiatement après" cette prise de fonctions, "je m'attaquerai de front à cette crise économique en prenant toutes les mesures nécessaires pour calmer la crise du crédit, aider les familles de travailleurs, et rétablir la croissance et la prospérité", a précisé Barack Obama lors de sa première conférence de presse depuis son élection mardi.

Un plan de relance, première priorité

La crise économique, qui a dominé la campagne présidentielle, a également constitué le principal thème de la conférence de presse de 20 minutes, dans un hôtel de Chicago. Le président élu a évoqué la nécessité de l'adoption rapide par le Congrès d'un plan de relance économique. Si ce n'est pas le cas, mettre en place un tel plan sera la "première chose que je ferai en tant que président des Etats-Unis", a-t-il dit.
Barack Obama s'est également prononcé pour des mesures d'aide en faveur notamment des classes moyennes, des petites et moyennes entreprises, des collectivités locales et de l'industrie automobile américaine, "épine dorsale" des industries de transformation aux Etats-Unis.
General Motors, géant américain du secteur, a annoncé vendredi des pertes de 2,5 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros) au troisième trimestre. Il a également averti qu'il pourrait se trouver à court de liquidités en 2009 si la crise économique se poursuivait aux Etats-Unis et qu'il n'obtenait pas une aide du gouvernement américain.

Conscient de l'"énormité de la tâche"

"Certains des choix que nous serons amenés à faire seront difficiles", a prévenu Barack Obama, conscient de "l'énormité de la tâche à venir". Sortir de la crise, a-t-il ajouté, ne sera ni facile ni rapide. "Mais l'Amérique est un pays fort et qui a du ressort. Et je sais que nous réussirons, si nous mettons de côté les politiques partisanes et travaillons ensemble comme une nation unie. C'est ce que j'ai l'intention de faire".
Il a tenu à souligner que "les Etats-Unis n'ont qu'un gouvernement et un président à la fois. Et jusqu'au 20 janvier de l'année prochaine, ce gouvernement est l'actuelle administration" Bush, en charge des dossiers. "Je ne suis pas le président et je ne le serai pas avant le 20 janvier", a-t-il insisté. Barack Obama a salué la coopération dont fait preuve selon lui le président sortant George W. Bush pour assurer une transition en douceur.

Pas le moment de parler de l'Iran

Interrogé sur le message de félicitations que lui a adressé le président iranien (une première depuis la révolution islamique de 1979) Barack Obama a expliqué qu'il y répondrait en temps voulu. "A l'évidence, traiter avec un pays comme l'Iran, n'est pas une chose à faire" à la va-vite, a-t-il estimé.
Barack Obama a pris la parole derrière un podium, sur lequel on pouvait lire "Office du président élu". Le vice-président Joe Biden, le prochain secrétaire général de la Maison Blanche Rahm Emanuel et les conseillers économiques de Barack Obama étaient présents, derrière lui.

Le chien de ses filles "devra être hypoallergénique"

Le président élu, qui s'exprimait de façon calme et résolue, a par ailleurs expliqué, dans une veine plus légère en réponse à la question d'un journaliste, avoir promis à ses filles de prendre un chien pour leur tenir compagnie à la Maison Blanche.
"C'est une question importante", a-t-il souri, en constatant qu'elle suscite beaucoup d'intérêt sur le site web (http://www.change.gov) mis en place par l'équipe Obama pour la période de transition.
Malia, sa fille aînée âgée de dix ans, souffre d'allergies, et le chien "devra être hypoallergénique. Il y a certaines races qui le sont". "D'un autre côté, notre préférence serait pour un chien recueilli dans un refuge, mais beaucoup de chiens de refuge sont des croisements comme moi", a-t-il déclaré.
Barack Obama et son vice-président élu, Joe Biden, avaient auparavant rencontré vendredi les membres de leur conseil économique de transition, parmi lesquels d'anciens hauts dirigeants des groupes Xerox, Time Warner, Google et des hôtels Hyatt.

A la Maison Blanche lundi

Barack Obama se rendra à la Maison Blanche lundi, avec son épouse Michelle, à l'invitation du président Bush. Il devrait passer son week-end chez lui à Chicago et prévoit de se rendre avec sa famille à Hawaï en décembre avant d'emménager à la Maison Blanche, pour saluer la mémoire de sa grand-mère maternelle Madelyn Dunham, qui l'a largement élevé et est morte dimanche dernier.
Jeudi et vendredi, Barack Obama s'est entretenu au téléphone avec neuf présidents et chefs de gouvernement du monde entier: de France, du Canada, d'Australie, d'Allemagne, d'Israël, du Japon, du Mexique, de Corée du Sud et de Grande-Bretagne. La crise économique et financière a évidemment été l'un des principaux sujets de discussion. Selon son entourage, Barack Obama en tant que président-élu n'a pas l'intention de participer au sommet du G20 sur la crise financière le 15 novembre à Washington. (Avec AP)


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