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Mon Mulhouse3
15 septembre 2008

LA CRISE FINANCIERE Faillite de Lehman Brothers : Peyrelevade évoque le risque d'une "contagion"

 

LA CRISE FINANCIERE

     
Faillite de Lehman Brothers : Peyrelevade évoque le risque d'une "contagion"

NOUVELOBS.COM | 15.09.2008 | 12:10

C'est ce que craint Jean Peyrelevade, ancien P-DG du Crédit Lyonnais. La ministre de l'Economie Christine Lagarde estime de son côté que la faillite de la banque d'affaires américaine est le "témoignage d'un certain équilibre".

Jean Peyrelevade (AP)

Jean Peyrelevade (AP)

L'ancien P-DG du Crédit Lyonnais, Jean Peyrelevade, a jugé, lundi 15 septembre, que la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers était "préoccupante", invoquant le risque d'une "contagion" à l'ensemble du système bancaire mondial.
"La faillite de Lehman Brothers est préoccupante" car "il ne faut pas oublier que les banques d'investissement du type de Lehman vivent avec une liquidité qui est assurée par des prêteurs, par les autres banquiers, par le système bancaire et par le marché", a-t-il dit déclaré sur Radio Classique.
Lehman n'étant pas une banque de dépôt, elle se finance en empruntant de l'argent à d'autres banques et à des investisseurs.
"Donc, j'espère que la Fed", la banque centrale américaine, "a bien calculé les répercussions" de sa décision de ne pas venir à son secours, au contraire de ce qu'elle avait fait pour Bear Stearns en mars.

"Que risquent les prêteurs ?"


"La vraie question, c'est : que risquent éventuellement de perdre les prêteurs dans cette faillite ? Et c'est par là que la contagion peut se manifester", a ajouté le vice-président du MoDem.
En revanche, "que Bank of America rachète Merrill Lynch est une bonne nouvelle", a-t-il poursuivi, "parce que le prix en valeur absolue est quand même relativement élevé", ce qui montre selon lui, "qu'il y a encore de la valeur dans les banques".
Cette transaction, d'une valeur de 50 milliards de dollars, donnera naissance à la première institution financière mondiale.

Lagarde se réjouit du rachat de Merrill Lynch


La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a, de son côté, estimé que la mise en faillite de la banque d'affaire américaine Lehman Brothers était "un choc" mais que le gouvernement américain ne pouvait pas toujours sauver "ceux qui sont en mauvaise posture".
"C'est un fleuron de l'industrie bancaire qui tombe", a-t-elle reconnu sur Europe 1, tout en estimant qu'il s'agissait d'"un choc" mais aussi d'un "témoignage d'un certain équilibre: le Trésor américain ne peut pas constamment aller au sauvetage de ceux qui sont en mauvaise posture", a-t-elle estimé.
"Ce qui me paraît positif, c'est qu'il a élargi les capacités de refinancement des banques", a-t-elle ajouté.
Le Trésor américain avait annoncé début septembre une mise sous tutelle gouvernementale des organismes de refinancement hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac, le temps que ceux-ci restructurent leurs finances mises à mal par la crise du crédit et de l'immobilier.
La banque d'affaires américaine Lehman Brothers a annoncé lundi qu'elle allait se déclarer en faillite dans la journée, "afin de protéger ses actifs et de maximiser sa valeur", faute d'avoir trouvé un repreneur.
"L'autre nouvelle, dans ce matin un peu sombre, qui me paraît plutôt bonne, c'est le fait que Bank of America annonce sa fusion Merrill Lynch, (...), c'est clairement une opération de sortie", a aussi souligné la ministre. Lundi matin, l'ensemble des bourses européennes ont ouvert en chute après cette annonce.

"Serrer les rangs"


Interrogée sur les risques que représentent l'annonce de la faillite de Lehman Brothers, la ministre s'est réjouie qu'"une dizaine de banques parmi les plus grandes banques mondiales" se soient "mises ensemble pour constituer une ligne de crédit permettant leur refinancement interbancaire".
"C'est aussi le signe qu'elles ont collectivement le désir de serrer les rangs", a estimé la ministre.
"Sur les marchés européens, les gouverneurs des banques centrales, le président de la BCE, les autorités des marchés financiers et les responsables des Trésors, ont été en concertation ce week-end", lors d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Nice, a rappelé Christine Lagarde.
"On a mis en place les mécanismes permettant aux marchés de ne pas être gravement désordonnés", a-t-elle poursuivi, reconnaissant que "la crise financière et ses manifestations ne sont pas terminées".

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Commentaires
I
La politique menée par certains dirigeants de la finance a été bien evidemment exagérée.<br /> Elle a eu pour effet de conduire a un éclatement.<br /> Le surrendettement des ménages américains a entrainé la crise financiere que nous connaissons aujourd'hui dans le monde.<br /> Aujourd'hui les risques ne sont loin d'être complètement maitisés.
L
Ca dérape vraiment la finance en ce moment ! Faillite après faillite, les banques récoltent ce qu'elles ont semées de toute facon
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