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Mon Mulhouse3
25 avril 2008

Le Pen persiste à qualifier de "détail" les chambres à gaz nazies

 

SECONDE GUERRE MONDIALE

     
Le Pen persiste à qualifier de "détail" les chambres à gaz nazies

NOUVELOBS.COM | 25.04.2008 | 09:58

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Le président du FN persiste et signe dans une nouvelle interview : "les chambres à gaz" sont toujours pour lui "un détail de l'histoire". Il prédit par ailleurs que la France sera "à majorité musulmane" dans 50 ans.

Jean-Marie Le Pen (Reuters)

Jean-Marie Le Pen (Reuters)

Le président du FN, Jean-Marie Le Pen, affirme une nouvelle fois qu'il lui paraît "évident" que "les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale".
"J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale : ça me paraît tellement évident", déclare-t-il dans une interview au mensuel généraliste Bretons, diffusé en Bretagne et en région parisienne, en kiosque vendredi 25 avril.
Jean-Marie Le Pen, qui rappelle ensuite le nombre de morts total de la seconde guerre mondiale, en avançant le chiffre de "50 millions de morts", est interrompu
par le journaliste : "le problème n'est pas de savoir le nombre (de morts) mais la manière dont ils ont été tués", et que l'on a "déporté des gens pour les amener dans des camps juste pour les faire tuer", lance l'interviewer.
"Mais ça, c'est parce que vous croyez à ça. Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz il y avait l'usine IG Farben, qu'il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. À ma connaissance, ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés", répond Jean-Marie Le Pen.

Un "détail"

Alors que le journaliste rétorque que des travaux d'historiens de toute sensibilité politique ont montré la réalité de la déportation à fin d'extermination, Jean-Marie Le Pen répond : "Ce n'est pas le problème. Je n'ai pas contesté, j'ai dit que c'était un détail", a-t-il dit.
"En quoi cela méritait-il 150 millions d'amendes ? Est-ce un pays de liberté où une phrase, si contestable soit-elle, et prononcée par un homme public, mérite 150 millions d'amende, et la mise à l'index de l'individu, et de son parti ?", ajoute-t-il, en allusion à la procédure judiciaire qui avait suivi sa première utilisation de ce mot de "détail", en 1987 sur RTL.

La France "sera à majorité musulmane"


Jean-Marie Le Pen parle également de ses rapports avec la Bretagne, sa région d'origine, et d'immigration.
Il explique qu'il n'est "pas sûr" que la France existera encore dans 50 ans, affirmant que "sur le papier" elle sera "à majorité musulmane", comme c'est le cas aujourd'hui selon lui à "Roubaix", "Marseille", ou dans la "banlieue parisienne, ou en sortant du métro vous vous trouvez à Tombouctou ou Casablanca".
"La population musulmane qui s'implante à Quimper ne met pas la coiffe. Elle met le voile. Et la Bretonne qui habite ce quartier de Quimper, elle met aussi le voile pour ne pas avoir de problèmes", dit-il.

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