Municipales Greenpeace teste la fibre écolo des candidats
vendredi 7 mars 2008, mis à jour à 18:47
Municipales
Aurélie Leone
Greenpeace a publié lundi les résultats d’une enquête menée auprès de 240 têtes de liste aux élections municipales dans une quarantaine de villes françaises. Titrée "Votre maire sera-t-il éco-responsable?", une carte de France en ligne sur le site de l'association recense les bons ou mauvais élèves en terme de développement durable.
epuis février, des groupes locaux de Greenpeace mènent auprès des candidats têtes de liste aux municipales une enquête pour déterminer s’ils seront ou non, une fois élus, des maires "éco-responsables". Le questionnaire envoyé par courrier aux intéressés couvre six domaines: transports, équipements de bureau, éclairage public, énergies renouvelables et bâtiments. Les candidats devaient répondre par "oui" ou "non" à une série de propositions concrètes en faveur de la protection de l’environnement dans leur ville.
Une carte de France des candidats écolos
Lundi, l’organisation a mis en ligne une carte de France
sur laquelle sont affichés les résultats obtenus. Un visage souriant
vert, à côté du nom du candidat, signifie que ce dernier est un bon
élève et qu'il a répondu par l’affirmative à l’ensemble des
propositions avancées par les militants écologistes. C’est le cas des
candidats UMP Alain Juppé à Bordeaux et Gilles de Robien à Amiens. Le
MoDem François Bayrou à Pau et le maire sortant PS de Paris, Bertrand
Delanoë, font aussi un sans-faute. Les candidats qui se sont contentés
de commenter les propositions sans répondre "oui" ou "non" se voient
octroyer la mention "peu mieux faire", Greenpeace attendant une
implication écrite des candidats.
L'association déplore le "manque de courage" de la droite
Les
listes Verts et PS/divers gauche ont massivement répondu à cet appel
alors que seuls 13 candidats sur la soixantaine interrogée parmi la
majorité présidentielle ont positivement accueilli l’initiative.
Adélaïde Colin, membre de l'association, se dit surprise du "manque de
courage" de l’UMP qui avait pourtant entendu les revendications de
Greenpeace lors du Grenelle en octobre 2007. Elle se déclare tout aussi
étonnée de constater qu’à Paris Françoise de Panafieu a ignoré les
propositions de l’organisation.
Pour la jeune femme, le but de cette opération est d’établir une "grille de lecture précise" des annonces faites par les candidats. Les militants écologistes pourront par la suite "demander des comptes" aux élus. "L’idée première est de marquer à la culotte les élus" pour pouvoir ensuite "mettre la pression" sur ceux qui ne respectent pas leur parole
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