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21 juillet 2008

Le patron des radicaux de gauche veut « orienter » ses troupes vers « un vote pour »

     
Lundi 21 juillet 2008
 
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VIE POLITIQUE -


Le patron des radicaux de gauche veut « orienter » ses troupes vers « un vote pour »
                        [ 10/07/08 ]        

Bonne nouvelle pour l'exécutif : Jean-Michel Baylet escompte qu'une « très grosse majorité » des 18 parlementaires PRG soutiendront la réforme des institutions. Quelques défections sont à prévoir.

Les radicaux de gauche ne comptent que 7 sénateurs et 11 députés, mais comme chaque voix comptera pour le Congrès, ils ont fait l'objet de toute l'attention de l'exécutif. Au lendemain d'un rendez-vous « très cordial » avec le Premier ministre, François Fillon, le président du PRG et sénateur Jean-Michel Baylet a confié hier matin aux « Echos » : « Nous sommes plutôt dans une orientation de vote pour, si le texte reste en l'état. » Un tel vote, si le gouvernement gagne à sa cause tous les centristes et limite les défections de l'UMP, pourrait permettre, sur le papier, une adoption du texte.

Ce faisant, Jean-Michel Baylet est allé un peu plus vite que les députés de son parti et notamment leur chef de file Gérard Charasse qui, sans être hostile à un vote pour, veulent attendre le jour du Congrès pour se prononcer définitivement.

« De grandes avancées »

Membre d'une petite formation, ils ont déjà eu la satisfaction de voir reconnu le « pluralisme » des expressions politiques et la « participation équitable de partis (...) à la vie démocratique ». Dans la soirée, devait aussi être accepté l'octroi de « droits spécifiques » pour les petits groupes parlementaires. Ces deux amendements au projet de loi constitutionnel avaient été négociés avec Nicolas Sarkozy par le chef de file des sénateurs centristes, Michel Mercier.

Les radicaux de gauche veulent, enfin, que des commissions d'enquêtes parlementaires puissent être confiées à des groupes minoritaires et attendent encore des assurances du gouvernement. Mais ils tiennent déjà un discours radicalement différent du reste de l'opposition sur le texte, qui n'est « certes pas la réforme dont ils auraient rêvé », mais comprend, selon eux, « de grandes avancées » dans le renforcement des pouvoirs du Parlement, telles la co-maîtrise de l'ordre du jour ou la limitation de l'usage du 49-3 (qui permet l'adoption d'une loi sans vote).

Tout l'enjeu est de savoir combien d'élus radicaux de gauche seront prêts à sauter le pas : « On aura la très grosse majorité », assure Jean-Michel Baylet. « L'idée générale est plutôt à voter «oui» », confirme un participant au déjeuner d'hier rassemblant les parlementaires PRG. Déjeuner au cours duquel le sénateur des Hautes-Pyrénées, François Fortassin, a néanmoins émis de fortes réserves. Absente de ce rendez-vous, Christiane Taubira, qui avait voté contre en première lecture à l'Assemblée, expliquait avant-hier « ne pas voir quel miracle [la] conduirait à changer de ligne ». Et l'élue des Hautes-Pyrénées, Chantal Robin-Rodrigo (qui s'était abstenue), soulignait qu'en « l'état actuel du texte, elle voterait contre ». Cela va se jouer à l'unité près.

E. F.

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