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Mon Mulhouse3
23 juin 2008

PS : La bataille du congrès de Reims prend forme

PS
La bataille du congrès de Reims prend forme

Par LEXPRESS.fr, mis à jour le 23/06/2008 à 15:13 - publié le 23/06/2008

Le congrès du Parti socialiste n'aura lieu qu'en novembre prochain. Dans la bataille pour la succession de François Hollande à la tête du PS, tous les ténors se positionnent pourtant déjà. Alors que démarre la semaine des contributions, voici un état des lieux des alliances opérées ou à prévoir.

Martine Aubry pour contrer le duo Royal-Delanoë

On les appelle "les Reconstructeurs". Leur objectif: faire barrage à Bertrand Delanoë et Ségolène Royal, les deux têtes d'affiche du PS. Pour y arriver, "les Reconstructeurs" ont décidé de former une alliance très éclectique. On y compte aussi bien les amis de Dominique Strauss-Kahn (DSK), ceux de Laurent Fabius qu'Arnaud Montebourg. Animés pour certains d'ambitions présidentielles, ils poussent une candidature de Martine Aubry pour succéder à François Hollande.

La maire de Lille a en effet la cote. 48% de personnes interrogées par OpinionWay le 6 juin pensent que la dame des 35 heures ferait une bonne Première secrétaire. Symbole du nouveau statut de Martine Aubry, le soutien apporté dimanche 22 juin par le député Jack Lang : "Je soutiendrai la contribution de Martine Aubry en ma double qualité de militant du Pas-de-Calais et de personnalité nationale, a t-il déclaré au Grand Rendez-vous Europe-1/TV5Monde/Le Parisien/Aujourd'hui en France. C'est une femme de convictions profondément ancrée à gauche et il est temps que l'on rappelle que la gauche, le PS, c'est un autre modèle d'émancipation de l'individu et d'innovation de la société".


Mais il faudra à Martine Aubry enregistrer de nouveaux soutiens dans les semaines à venir pour espérer porter haut et fort les couleurs des "Reconstructeurs".

Bertrand Delanoë prend position

Le maire de Paris ne présentera son texte en vue du congrès que le 2 juillet, date de sa probable candidature à la tête du parti. En attendant, il peut d'ores et déjà compter sur le soutien appuyé de Michel Rocard. L'ex Premier ministre, en prenant position pour Bertrand Delanoë, tente d'écarter Ségolène Royal de la course à la direction du PS : "Sa perception de l'univers international est insuffisante pour qu'elle soit de taille à être présidente de la République", a-t-il déclaré.

Autre soutien de poids pour Bertrand Delanoë, celui reçu vendredi dernier par des proches de DSK. Ils sont treize, dont le maire de Grenoble Michel Destot et le secrétaire national Alain Bergounioux, à avoir signé un texte commun pour se rapprocher du maire de Paris Bertrand Delanoë.

Pour les militants PS, Bertrand Delanoë fait partie des favoris pour succèder à François Hollande. Mais sa campagne a du mal à embrayer depuis la sortie de son livre il y a un mois. Le maire de Paris en a conscience et se méfie de la montée en flèche dans les sondages de Martine Aubry. Les deux socialistes se sont d'ailleurs rencontrés jeudi 19 juin à lille.

Cette amitié soudaine laisse à penser que la maire de Lille pourrait bien être la principale rivale de Bertrand Delanoë en novembre prochain.

Ségolène Royal trop isolée?

Depuis plusieurs semaines, la présidente de la région Poitou-Charentes apparaît fragilisée au sein du PS. Plusieurs poids lourds du parti qui avaient le choix Royal lors de la dernière présidentielle sont nombreux à avoir quitté le navire. Dernière défection en date: celle de Jacques Auxiettes, le président de la région Pays-de-la-Loire.

Isolée, Ségolène Royal doit ausi affronter les attaques des cadres du PS. Concernant la démocratie participative, le maire de Paris a ainsi déclaré: "On ne peut pas se contenter de recueillir les avis, il faut donner le sien. Ce sont les limites de la formule: 'votre projet sera le mien'."

L'ex-candidate PS à la présidentielle présentera son texte en vue du congrès de Reims le 28 juin.

Les outsiders

Le porte-parole du PS Julien Dray a lâché Ségolène Royal en affirmant que "sa candidature à la tête du PS n'est plus naturelle" et qu'elle risque de déclencher une "nouvelle guerre des chefs". Le 17 février dernier, il avait même déclaré se sentir prêt à devenir Premier secrétaire. Son avantage selon lui:"Ne pas être candidat à la présidentielle de 2012". Pas sûr que cela soit suffisant.

Pierre Moscovi est sur la même ligne que Julien Dray. Celui qui ne veut pas "de guerre de tranchées" au sein de son parti souhaite être une alternative à Ségolène Royal et à Bertrand Delanoë. Le député du Doubs avait proposé "une discussion avec le Modem" . Mais l'alliance des "Reconstructeurs" autour de Martine Aubry le rejette pour l'instant dans l'ombre.

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