TIBET Chine : 17 émeutiers de Lhassa condamnés de trois ans à la prison à vie

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Chine : 17 émeutiers de Lhassa condamnés de trois ans à la prison à vie

NOUVELOBS.COM | 29.04.2008 | 09:43

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A 100 jours des Jeux olympiques, 17 accusés ont été condamnés de 3 ans à la prison à vie pour les émeutes dans la capitale du Tibet. Pékin accuse les émeutiers d'avoir tué 18 civils et un policier lors des manifestations.
La Chine appelle le dalaï lama à dialoguer.

Image de la télévision chinoise d'émeutes à Lhassa en mars dernier

(c) Reuters
La justice chinoise a condamné mardi 29 avril 17 personnes à des peines allant de trois ans à la prison à vie pour leur implication dans les émeutes meurtrières de Lhassa du 14 mars, a annoncé Chine Nouvelle.
Un tribunal de Lhassa, capitale du Tibet, a prononcé ces jugements, a précisé l'agence officielle.
Ces 17 accusés ont été les premières personnes à être condamnées depuis les émeutes.
La Chine a accusé les émeutiers tibétains d'avoir tué 18 civils et un policier lors des émeutes de Lhassa.
Ces manifestations, lancées par les moines bouddhistes, avaient commencé pacifiquement le 10 mars, date anniversaire du soulèvement tibétain avorté contre le régime chinois, avant de dégénérer quatre jours plus tard.
La police et les troupes armées ont encerclé les trois principaux monastères de Lhassa -Sera, Drepung et Ganden- ainsi que le temple sacré de Jokhang au cours de ces manifestations. Ils étaient alors totalement bouclés pour permettre aux autorités d'enquêter sur les moines impliqués dans ces émeutes.
La Chine a appelé le dalaï lama, leader spirituel des Tibétains, à saisir l'opportunité du dialogue qu'elle lui a offert afin de mettre fin aux violences avant les jeux Olympiques.

Le monastère Sera rouvre ses portes

Les autorités tibétaines ont par ailleurs rouvert le premier des temples bouddhistes de Lhassa fermés après les émeutes.
Le monastère Sera a ouvert ses portes lundi pour la première fois depuis importantes émeutes anti-gouvernementales qui ont secoué la capitale tibétaine, le 14 mars dernier, selon l'agence officielle chinoise.
Les visiteurs étrangers n'ont toujours pas le droit de se rendre au Tibet même si des visites groupées chinoises sont autorisées. (avec AP)

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