SOMALIE Les pirates du Ponant sont arrivés en France
SOMALIE
NOUVELOBS.COM | 16.04.2008 | 08:27
Les six Somaliens ont atterris à 6h00 à bord d'un avion militaire. Ils vont être placés en garde à vue, dans le cadre de l'enquête ouverte pour "détournement de navire, enlèvement et séquestration en bande organisée avec remise de rançon".
On aperçoit les silhouettes des pirates sur le voilier Le Ponant, sur cette photo prise par le ministère de la défense le samedi 5 avril (AP)
Les
six pirates somaliens interceptés vendredi par les forces spéciales
françaises à l'issue de la prise d'otages du Ponant sont arrivés à
Paris mercredi 16 avril à 6h00 à bord d'un avion militaire.
Ils ont été transférés, dès leur arrivée, vers les locaux de la section
de recherches (SR) de gendarmerie de Paris où ils seront placés en
garde à vue dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte lundi pour
"détournement de navire, enlèvement et séquestration en bande organisée
avec remise de rançon", infraction passibles de la réclusion à
perpétuité.
Les pirates devraient être placés en garde à vue à leur arrivée dans le
cadre de l'enquête préliminaire ouverte lundi soir pour "détournement
de navire, enlèvement et séquestration en bande organisée avec remise
de rançon", infraction passibles de la réclusion à perpétuité.
La section de l'instruction parisienne spécialisée dans la lutte contre
la criminalité organisée sera saisie, et non la section antiterroriste,
les faits étant de nature crapuleuse mais pas terroriste, a précisé le
magistrat.
Expertise à bord du navire
La garde à vue peut durer jusqu'à quatre jours et, à son issue, les
suspects seront présentés à un juge d'instruction. Ils seront ensuite
mis en examen et sans doute placés en détention provisoire. L'issue
logique de la procédure est un procès d'assises, mais la justice
française a au préalable un long travail d'enquête à conduire.
Les 30 membres d'équipage du Ponant, rentrés lundi soir à Paris, vont
être interrogés par la police. Une équipe de la police scientifique
sera par ailleurs envoyée à Djibouti pour une expertise à bord du
navire.
Il s'agit de relever éventuellement des empreintes digitales ou des
traces génétiques et de constater les dégâts. Selon les premiers
témoignages, les pirates ne se sont livrés à aucune violence sur leurs
otages, mais ont mis à sac le bateau.
L'état civil des suspects devra également être vérifié, qui sont a
priori d'anciens pêcheurs, et leur niveau d'implication étudié. De
nombreux complices sont en fuite. Le capitaine du Ponant, Patrick
Marchesseau, a parlé d'un groupe d'assaillants de "vingt à trente
personnes".
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