Alsace Ça bouge : l’écologie fait son entrée dans l’hôtellerie et la restauration
Le 11/12/08 à 07:05
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Les préoccupations environnementales gagnent, peu à peu, toutes les activités humaines. Le tourisme n’y échappe pas.
En
cuisine, en salle ou en chambre, il y a de quoi faire pour réduire les
déchets, la consommation d’eau et d’énergie, faire le ménage et la
lessive plus écologiquement… Comment s’y prendre ? Pour la première
fois en Alsace, les hôteliers-restaurateurs peuvent suivre une
formation de trois jours au développement durable. Le premier stage a
rassemblé douze personnes, le mois dernier à l’hôtel Monopole de
Strasbourg (lire ci-dessous).
« Jusqu’alors, il y avait surtout des stages de gestion, de marketing », souligne
Franck Kormann, chargé de mission à l’association départementale du
tourisme du Bas-Rhin, qui a confié à des spécialistes reconnus le soin
de sensibiliser les professionnels aux démarches environnementales.
L’association Alter Alsace Énergies a abordé les questions de maîtrise
de l’énergie et des énergies renouvelables. L’Ariena, association
régionale pour l’initiation à l’environnement et à la nature en Alsace,
s’est chargée de sensibiliser aux déchets, aux espaces verts, à la
gestion de l’eau… « Un travail en partenariat avec les Chambres de
commerce, la direction et les associations départementales du tourisme
en Alsace, » souligne Philippe Ludwig, de l’Ariena. Il aborde la
modification des comportements et des pratiques sur le plan à la fois
professionnel et personnel, de façon concrète, par des visites sur le
terrain et des témoignages.
Anne Rose Denis par exemple, de la
Villa Rosa des Trois Epis, est une pionnière : « Ma démarche a toujours
été verte, depuis 1979. » Sa cuisine est bio, à partir de produits
locaux. Les bâtiments sont rénovés avec des produits sains et les lieux
sont chaleureux. L’hôtesse fait passer son amour de la nature, fait
découvrir les richesses du parc naturel des Ballons des Vosges. Elle
est une ambassadrice enthousiaste et sincère de la marque « Hôtels au
naturel ». Tout aussi convaincu, Philippe Battmann, de l’hostellerie
alsacienne de Masevaux, a entamé sa démarche tout écologique en 2005 :
il est entier et va au bout de son raisonnement. « J’expérimente les
solutions simples pour réduire notre empreinte écologique. Du vinaigre
pour nettoyer, des cendres de bois pour laver le linge, par exemple. »
Son objectif n’est pas de décrocher un label coûteux et contraignant :
il va au-delà
l’initiative des associations départementales du tourisme 67 et 68 et des CCI. «
Un deuxième aura lieu dans le Haut-Rhin en février.
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