Selon le "royaliste" Peillon, plus que quatre voix séparent les deux candidates
LEMONDE.FR | 25.11.08 | 10h14 • Mis à jour le 25.11.08 | 10h15
Vincent Peillon, bras droit de Ségolène Royal, a affirmé, mardi 25 novembre dans la matinée, qu'il n'y avait plus que "quatre voix d'écart"
entre Martine Aubry et Ségolène Royal lorsque la commission de
récolement du PS a suspendu ses travaux, lundi en fin d'après-midi. "Après
le premier travail de la commission hier, il n'y a plus que quatre voix
d'écart sur 135 000 votants entre les deux candidates", a assuré le
député européen sur France-Info. Selon les résultats donnés par le PS
samedi matin après le vote des militants, la maire de Lille devançait
Ségolène Royal de 42 voix.
M. Peillon a regretté que la commission de "récolement", chargée d'examiner les litiges sur le vote des militants pour l'élection du nouveau premier secrétaire, se soit "interrompue bizarrement à 17 heures" alors même "qu'il y a encore des suspicions sur plusieurs centaines ou milliers de voix". La commission doit reprendre ses travaux à 14 heures, soit quatre heures avant la réunion du conseil national, qui doit normalement donner le résultat définitif du vote des militants et donc le nom de la nouvelle première secrétaire du parti.
Mais pour M. Peillon, "il n'y aura pas de solution arithmétique" au contentieux entre les deux candidates. "Il faut donc renoncer à proclamer ce soir une nouvelle premier secrétaire" et "construire ensemble une procédure qui permette de revoter dans des conditions qui assureront la légitimité de celle qui sera désignée par ce vote", a-t-il expliqué. Le PS doit "respecter l'Etat de droit et si ce n'est pas le cas nous nous adresserons à la justice républicaine", a-t-il prévenu, comme l'avait fait François Rebsamen lundi.
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