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Mon Mulhouse3
11 novembre 2008

EXPLORATION SPATIALE Crépuscule martien pour Phœnix

EXPLORATION SPATIALE

     
Crépuscule martien pour Phœnix

NOUVELOBS.COM | 06.11.2008 | 16:37

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En activité sur la planète rouge depuis 6 mois, le robot Phœnix n’aura bientôt plus assez d’énergie pour poursuivre sa mission.

Vue d'artiste du robot Phoenix dans la lumière déclinante du Soleil.

Vue d'artiste du robot Phoenix dans la lumière déclinante du Soleil. (NASA/JPL-Caltech/University of Arizona)

En pleine région arctique martienne, le robot Phœnix est mis à rude épreuve : l’hiver arrive et les températures oscillent entre –45°C le jour et –95°C la nuit ; les rayons du Soleil se font de plus en plus rares et une tempête de poussière a encrassé les panneaux solaires de l’explorateur robotisé. Autant dire que ses batteries faiblissent un peu plus chaque jour.
«N’importe quel jour peut être le dernier», résume le chef de projet Barry Goldstein du Jet Propulsion Laboratory (JPL, Nasa). Depuis le 30 octobre, depuis que le robot s’est mis en mode veille pour compenser une forte baisse d’énergie, les équipes de l’Université de l’Arizona et du JPL sont au chevet de Phœnix, tentant d’achever les analyses et d’échanger chaque jour des informations avec le robot déclinant.

Phœnix est arrivé en mai 2008 sur la planète Mars. Ce projet reprenait en grande partie le programme de Mars Polar Lander, qui devait se poser près du pôle sud mais dont l’atterrissage à échoué. Prévue pour trois mois, la mission de Phœnix avait été prolongée jusqu’au 18 novembre.

Le but de cette mission était d’étudier la composition minéralogique du sol près du pôle nord de Mars. D’après les données de la sonde Mars Odyssey, le sous-sol de la plaine arctique recèle en effet de grandes quantités de glace d’eau.

Phœnix est équipé d’un bras robotisé pour gratter le sol et de mini-fours pour chauffer les échantillons et vaporiser la glace. Cet objectif a mobilisé une grande partie de la mission. Depuis la fin de l’été une course contre la montre s’est engagée afin de finir les analyses avant que les réserves d’énergie de Phœnix s’épuisent. Le travail a été rendu plus difficile par le problème d’ouverture des portes du four et par la nature du sol martien, plus compact que prévu. Des échantillons sont restés coincés dans l’un des mini laboratoires embarqués.

Phœnix a d’ores et déjà permis de détecter des carbonates de calcium, minéraux qui se forment sur Terre en présence d’eau liquide. Le robot a aussi eu le privilège de voir tomber la neige sur Mars –neige qui s’est vaporisée avant d’atteindre le sol.

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
06/11/08


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