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29 octobre 2008

Sarkozy annonce 100.000 contrats aidés supplémentaires pour 2009

Sarkozy annonce 100.000 contrats aidés supplémentaires pour 2009

NOUVELOBS.COM | 28.10.2008 | 14:35

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Nicolas Sarkozy a par ailleurs souhaité que le gouvernement "examine immédiatement la généralisation d'un dispositif qui s'inspirerait du contrat de transition professionnelle". Il a également répété vouloir un examen "maintenant" et "sans tabous" d'une proposition de loi sur le travail dominical. Le chef de l'Etat présentait à Réthel dans les Ardennes son plan pour l'emploi.

      

Nicolas Sarkozy (Sipa)

Nicolas Sarkozy (Sipa)

Le président Nicolas Sarkozy a dévoilé mardi 28 octobre à Rethel (Ardennes) son plan pour l'emploi, qu'il a présenté comme la "3e étape" de son action contre la crise, après les mesures de sauvegarde des banques et celles pour les entreprises.
La "mobilisation pour l'emploi" est "la 3e étape du plan d'action global que nous mettons en œuvre" pour sortir de la crise financière, a-t-il assuré en ouverture de son discours.
Le chef de l'Etat a annoncé 100.000 contrats aidés supplémentaires pour 2009. Il a demandé au gouvernement "d'augmenter à 330.000 le nombre d'embauches dans ces contrats dans le projet de loi de finances pour 2009, soit 100.000 de plus que ce qui était prévu".

"Un suivi précoce"

"Mais je ne veux pas que, comme on le fait depuis des années, on renvoie à la fin du contrat les personnes à la case départ, le RMI ou le chômage", a-t-il poursuivi.
"Je demande donc à Laurent Wauquiez de préparer un plan d'action et de veiller à ce qu'une véritable offre de services soit destinée aux bénéficiaires de contrats aidés, en cours même de contrat, pour leur donner le maximum de chances d'obtenir à la sortie un emploi dans une entreprise", a-t-il indiqué.
"Actuellement, lorsqu'à l'issue de leur contrat ou de leur mission, ils se réinscrivent comme demandeur d'emploi, ils ne sont reçus qu'après 4 mois", a-t-il précisé, demandant un "suivi précoce" qui permettra de leur proposer "immédiatement une formation ou une offre d'emploi".
Il a également dit qu'il veillerait "personnellement à ce que les 60.000 contrats supplémentaires qui ont été récemment décidés pour 2008 soient bien au rendez-vous d'ici fin décembre".

"Maintenant" et "sans tabou"


Le président Nicolas Sarkozy a également demandé aux parlementaires de se saisir "maintenant" et "sans tabou" d'une proposition de loi "qui a été préparée" sur le travail dominical.
"Pourquoi continuer d'empêcher celui qui le veut de travailler le dimanche?", a-t-il demandé.
Le travail dominical, "c'est un jour de croissance en plus, c'est du pouvoir d'achat en plus, et les autres pays le font", a-t-il lancé.
"Une proposition de loi a été préparée. Il faut que les parlementaires acceptent maintenant de s'en saisir sans tabou", a-t-il ajouté.

"Moins cher que d'avoir des gens au chômage définitivement"


Le chef de l'Etat a également souhaité que le gouvernement "examine immédiatement la généralisation d'un dispositif qui s'inspirerait du contrat de transition professionnelle, en dialogue avec les partenaires sociaux, pour remplacer la convention de reclassement personnalisée, qui ne marche pas".
"Ce que je veux, c'est que les gens licenciés économiques aient tous une solution pour se retourner et trouver un emploi par une formation", a-t-il affirmé.
Le CTP, dispositif de reclassement expérimenté depuis 2006 dans sept régions, "on va l'étendre aux bassins d'emplois qui sont le plus touchés par les difficultés économiques", a-t-il annoncé.
Il a fait valoir que "c'est moins cher que d'avoir des gens au chômage définitivement".
"Donc, je demande la généralisation aux bassins d'emplois les plus difficiles du contrat de transition professionnelle", avec, pour "la personne qui est licenciée économique, dans une entreprise de moins de 1.000 salariés, 100% de son salaire pendant 12 mois, accompagnement personnalisé, formation, travail en entreprise pour trouver un nouvel emploi", a-t-il dit.
Afin d'utiliser les "vraies compétences" des opérateurs privés de placement dans l'accompagnement des restructurations des grandes entreprises, il a par ailleurs demandé aux ministres Christine Lagarde (Economie) et Laurent Wauquiez (Emploi) "de les réunir dans les prochains jours pour voir la manière dont leurs moyens peuvent être rapidement mobilisés, en complément du service public de l'emploi".

Fusion ANPE-Assedic

Nicolas Sarkozy a affirmé que "dès l'été prochain il ne doit plus exister en France que des 'guichets uniques'" pour les demandeurs d'emploi et que "dès septembre prochain, l'entretien unique doit être généralisé".
La réforme du service public de l'emploi, qui passe par la création du Pôle emploi née de la fusion ANPE-Assedic, étant "cruciale pour en finir avec la course d'obstacles si souvent associée à la recherche d'emploi, je souhaite qu'elle soit accélérée", a lancé le chef de l'Etat.
"Dès l'été prochain, il ne doit plus exister en France que des 'guichets uniques' et dès septembre prochain, l'entretien unique doit être généralisé", a-t-il poursuivi.
"Si c'est la même personne qui vous indemnise et qui vous aide à trouver un emploi, les fraudes, il n'y en aura plus. Si c'est la même personne qui vous indemnise et qui vous aide à trouver un emploi, chacun sera dans les meilleures conditions pour retrouver un travail", a ajouté le président.

Un système d'indemnisation du chômage "plus juste"

  Il a plaidé pour un système d'indemnisation du chômage "plus juste", notamment pour les jeunes qui ne sont pas couverts par l'assurance chômage. Il le veut aussi "plus incitatif au retour à l'emploi".
"Les partenaires sociaux ont évoqué la possibilité de servir (à ces jeunes, ndlr) une indemnité forfaitaire, qui pourrait s'imputer sur les droits à venir. C'est une bonne idée. Je la soutiens", a-t-il dit à Rethel (Ardennes).
De même, un salarié qui enchaîne "15 mois de CDD au cours des 26 derniers mois est indemnisé trois fois moins longtemps qu'un salarié en CDI qui a travaillé 16 mois au cours de la même période", a-t-il souligné. "Je souhaite qu'on envisage une filière unique qui, passés six mois de cotisations, permettrait à chacun d'accumuler progressivement des droits", a-t-il suggéré.
Il a également souhaité des "mécanismes qui incitent à une reprise d'emploi plus rapide".
Nicolas Sarkozy a aussi annoncé que l'expérimentation du Contrat de transition professionnelle pour aider les licenciés économiques à se reclasser serait étendue aux "bassins d'emploi qui seront les plus touchés par des difficultés économiques".

Une "sécurité sociale professionnelle"

Le président s'est engagé à prendre des "décisions pour la fin de l'année" afin de mettre sur pied une sécurité sociale professionnelle.
"Pour promouvoir l'emploi d'aujourd'hui, il nous faut tout à la fois créer une véritable sécurité sociale professionnelle, en sécurisant mieux les parcours professionnels et proposer des solutions immédiates et concrètes aux situations difficiles qui vont se présenter sur le terrain", a dit le chef de l'Etat lors d'un déplacement à Rethel.
"J'ai déjà dit que je souhaitais que les décisions ambitieuses soient prises avant la fin de l'année. Nous ferons donc le point avec les partenaires sociaux dans les toutes prochaines semaines sur l'avancement de leurs travaux. Mais qu'on ne méprenne pas sur ma détermination, les décisions seront prises avant la fin de l'année", a-t-il ajouté.
Le président a annoncé qu'il organiserait une réunion "dans un mois" avec les partenaires sociaux pour faire le point sur l'ensemble des négociations sociales qui doivent impérativement se conclure "avant la fin de l'année".

Le gouvernement "intraitable"

"Le gouvernement sera intraitable" face aux entreprises qui dégraissent abusivement, a prévenu Nicolas Sarkozy. "J'en profite pour dire aux entreprises, à toutes les entreprises, que je n'accepterai pas les stratégies cyniques ou opportunistes", a prévenu le chef de l'Etat. "Je pense à ceux qui pourraient utiliser la crise ambiante pour justifier la réduction d'activité et d'effectifs et qui n'aurait manifestement rien à voir avec elle". Face aux restructurations, Nicolas Sarkozy a souhaité "une réactivité exemplaire des services de l'Etat".
Le président a également demandé aux parlementaires de se saisir "maintenant" et "sans tabous" d'une proposition de loi "qui a été préparée" sur le travail dominical.
"Pourquoi continuer d'empêcher celui qui le veut de travailler le dimanche?", a-t-il demandé.
Le travail dominical, "c'est un jour de croissance en plus, c'est du pouvoir d'achat en plus, et les autres pays le font", a-t-il lancé.
"Une proposition de loi a été préparée. Il faut que les parlementaires acceptent maintenant de s'en saisir sans tabou", a-t-il ajouté.

Entreprises et ménages "seuls bénéficiaires"

Le président a également de nouveau justifié les mesures en faveur des banques en assurant que l'argent des banques, "c'est le vôtre".
Le chef de l'Etat a assuré que "les seuls bénéficiaires" du plan de soutien au secteur bancaire récemment adopté par le Parlement sont "les entreprises et les ménages".
"Le plan voté par le Parlement à la demande du gouvernement est fait pour les PME, est fait pour les salariés, est fait pour la croissance, est fait pour l'emploi, il est pas fait pour les banques", a-t-il déclaré.

"Je surveillerai personnellement cela"

Nicolas Sarkozy réunira jeudi à l'Elysée les préfets, les trésoriers payeurs-généraux et "les banques" afin d'examiner la mise en oeuvre du plan de relance du crédit, a-t-il indiqué.
"Je recevrai jeudi à l'Elysée tous les trésoriers payeurs-généraux, tous les préfets et les banques, et je surveillerai personnellement cela. Ceux qui ne joueront pas le jeu, on l'expliquera à l'opinion publique", a lancé le chef de l'Etat dans son discours sur l'emploi.
"Je ne me contenterai pas d'engagements verbaux", a-t-il souligné, rappelant qu'il avait confié au commissaire aux comptes René Ricol la mission de "vérifier sur le terrain, banque par banque, département par département que ces engagements seront tenus".

"Pôle emploi"

Le chef de l'Etat devrait annoncer qu'il maintient le cap de la fin de l'année pour la fusion de l'ANPE et de l'Unedic en un "pôle emploi", et la réforme de la formation professionnelle.
Il doit aussi officialiser la relance des contrats aidés et l'extension du contrat de transition professionnelle (CTP), dispositif de reclassement expérimenté depuis 2006 dans sept bassins d'emplois.
Le retour des contrats aidés, largement financés par l'argent public,que le gouvernement jugeait jusque-là peu efficaces, devraient permettre, selon le Premier ministre François Fillon, de servir d'"amortisseurs" à la crise. Leur "coût budgétaire incontestable" sera inclus "dans une loi de finances rectificative", a déjà fait savoir l'Elysée.

Favoriser les emplois de "demain"

Le gouvernement souhaite favoriser les emplois dits "de demain", dans des secteurs en expansion: numérique, services à la personne, environnement...
Les syndicats attendent sans grande illusion cette salve d'annonces, qui ne remettront pas en cause, selon eux, une politique gouvernementale défavorable aux salariés. Bernard Thibault (CGT) a ainsi regretté que les syndicats de salariés n'aient pas été consultés, et continue de réclamer une "suspension" du bouclier fiscal.
Le PS a demandé lundi un "moratoire sur les suppressions d'emplois dans la fonction publique".


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