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Mon Mulhouse3
24 octobre 2008

Nicolas Sarkozy veut du respect

Nicolas Sarkozy veut du respect

               

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy, durant la cérémonie à la mémoire de Soeur Emmanuelle, le 22 octobre 2008 à la cathédrale Notre-Dame, à Paris                

                  

                   

                  

     

  Sois poli avec la police
En 2002, Nicolas Sarkozy porte plainte contre Hamé de La Rumeur pour «diffamations publiques envers la police nationale». Le ministre de l'Intérieur a très peu goûté son pamphlet, publié dans un fanzine, dans lequel il dénonce le fait que «les rapports du ministère de l'Intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu'aucun des assassins n'ait été inquiété». Le 28 septembre 2008 après deux relaxes en appel, le parquet se pourvoit en cassation pour la seconde fois.
                  

   

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REUTERS/Francois Mori/Poo   ¦ Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy, durant la cérémonie à la mémoire de Soeur Emmanuelle, le 22 octobre 2008 à la cathédrale Notre-Dame, à Paris

Nicolas Sarkozy n'aime pas qu'on se moque. Ni qu'on manque de respect. A la France, à l'autorité, à lui-même. Et quand on attaque, l'ancien avocat se défend. Ces derniers jours, le chef de l'Etat a porté plainte contre Yves Bertrand, l'ancien patron des RG et a engagé une action pour faire retirer des poupées vaudou à son effigie de la vente. Il n'en est pas à son coup d'essai.

Quand Nicolas Sarkozy porte plainte, en janvier 2008, contre Ryanair pour «atteinte au droit à l'image», certains se demandent si l'article 67 de la Constitution n'empêche pas un président de la République en exercice d'effectuer cette démarche. Le fait est rarissime, mais s'avère légal.

Une affaire d'honneur

Depuis, le chef de l'Etat a multiplié les plaintes, principalement pour atteinte au droit à l'image, offense, voire outrage. Et quand ce n'est pas le motif invoqué, comme dans l'affaire du SMS du nouvelobs.com(lien), poursuivi pour «faux, usage de faux et recel», cela reste une affaire d'honneur et de fierté. 

La dernière affaire en date, mise en délibéré ce vendredi jusqu'au 6 novembre, n'est pas du fait de Nicolas Sarkozy. Mais c'est bien pour outrage au chef de l'Etat qu'Hervé Eon est poursuivi. Ironie du sort, on reproche à ce chômeur de 56 ans d'avoir brandi une pancarte reprenant les termes du président au salon de l'Agriculture: «Casse-toi pov'con».

Il n'a pas changé ses habitudes

Avant lui, en février 2007, alors que Nicolas Sarkozy était encore ministre de l'Intérieur, il y avait déjà eu Romain Dunand. Ce dernier avait été condamné à 800 euros d'amende pour un mail envoyé au cabinet du ministre, dans lequel il comparait celui-ci à Pétain. En juillet dernier, il a été à l'initiative de la création du collectif pour une dépénalisation du délit d'outrage.

Un combat pas gagné d'avance, quand on sait que c'est sous le mandat de Nicolas Sarkozy place Beauveau qu'a été créé, dans le cadre de la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (Lopsi), le délit d'outrage au drapeau et à l'hymne national. Nicolas Sarkozy n'aime pas qu'on se moque. Ni qu'on manque de respect.

                                         

REUTERS/Francois Mori/Poo   ¦ Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy, durant la cérémonie à la mémoire de Soeur Emmanuelle, le 22 octobre 2008 à la cathédrale Notre-Dame, à Paris

             

 

 

                  
Julien Ménielle                  

                  

 
                        20Minutes.fr, éditions du 24/10/2008 - 20h03                  

                  

                    dernière mise à jour : 24/10/2008 - 20h22

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