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Mon Mulhouse3
22 octobre 2008

JUSTICE Un militant de RESF jugé en appel pour outrage à Sarkozy

 

JUSTICE

     
Un militant de RESF jugé en appel pour outrage à Sarkozy

NOUVELOBS.COM | 22.10.2008 | 17:11

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"Voilà donc Vichy qui revient. Pétain a donc oublié ses chiens" avait écrit le prévenu dans un courriel adressé en décembre 2006 au ministre de l'Intérieur. Le parquet requiert 1.000 euros d'amende.

Nicolas Sarkozy (Sipa)

Nicolas Sarkozy (Sipa)   

Un militant du Réseau éducation sans frontières (RESF), condamné en février à 800 euros d'amende pour avoir comparé la politique de Nicolas Sarkozy à celle de l'Etat français sous Vichy, a tenté mercredi 22 octobre de convaincre la cour d'appel de Paris qu'il n'avait pas été outrageant envers l'ancien ministre de l'Intérieur.
La décision a été mise en délibéré au 26 novembre.
Egalement militant de la Confédération nationale du travail (CNT, anarchiste), Romain Dunand, habitant du Jura âgé de 35 ans, avait adressé le 19 décembre 2006 un courriel au ministère de l'Intérieur dans lequel il demandait la libération d'un militant marseillais de RESF, Florimond Guimard, placé en garde à vue pour s'être opposé à l'expulsion d'un parent d'élève sans papiers.
Dans ce courriel adressé, entres autres, au ministre Nicolas Sarkozy, Romain Dunand écrivait: "Voilà donc Vichy qui revient. Pétain a donc oublié ses chiens". Il critiquait aussi une "politique qu'il faut bien qualifier de raciste" avant d'adresser ses "salutations antifascistes" au ministre.

"Outrage"

Le 14 février, le tribunal correctionnel de Paris avait reconnu ce militant coupable d'outrage à personne dépositaire d'une autorité publique et l'avait condamné à payer une amende de 800 euros ainsi qu'à verser un euro de dommages et intérêts à verser à Nicolas Sarkozy, partie civile au procès.
Mercredi, le prévenu a tenté de convaincre les magistrats de la 11e chambre que son mail avait visé le ministère de l'Intérieur, mais en aucun cas la personne de Nicolas Sarkozy.
Plusieurs témoins sont quant à eux venus à la barre pour attester de la similitude entre la politique d'expulsions massives de sans-papiers alors menée par le gouvernement et celle de Vichy.
Des explications balayées par l'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Jean-René Farthouat, pour qui "traiter quelqu'un de vichyste constitue clairement un outrage".
Un point de vue partagé par le ministère public qui a requis une amende plus lourde qu'en première instance, de 1.000 euros.

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