Alsace Projet Pierre et Vacances Jo Spiegel reste confiant
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Le
président de la Communauté de l’agglomération mulhousienne veut croire
en une sortie de crise dans le dossier Pierre et vacances.
Prudemment, Jo Spiegel a convenu que « ça peut capoter comme ça peut encore réussir ».
Démentant les propos des opposants au projet, le président assure,
appuyé par Fabien Jordan, maire de Berrwiller et vice-président en
charge du tourisme, que le dossier Pierre et Vacances a fait l’objet « de très nombreux échanges, parfois très vifs ». Jo Spiegel assure même : « Il n’y a aucune animosité entre le maire d’Ungersheim et moi ». Il appuie sa démonstration sur « trois niveaux de consensus » :
l’implantation d’un village de vacances, le nouveau périmètre dessiné
lundi dernier, ce que Pierre et Vacances accepte, et l’idée que ce
projet soit évolutif, ce qui est « partagé par tous ».
« Pas une réserve d’Indiens »
Jo Spiegel se « porte garant de la cohésion de la communauté d’agglomération », mais estime cependant que le nord de celle-ci « n’a pas vocation à devenir une réserve d’Indiens » et qu’il faut «
rechercher l’équilibre entre l’intérêt de la commune et l’intérêt
général de la Camsa ». « L’équilibre environnemental, social et
économique » demeure une priorité. À ceux qui le suspectent de tout céder à Pierre et Vacances, Jo Spiegel réplique : « Comment
penser que je vais brader le territoire ? » « Dans un territoire qui
souffre, avec 10 % de chômeurs, ce village, à côté du Bioscope et de
l’Écomusée, est une chance unique ».
Pour lui, comme pour la
majorité des élus de l’agglomération, il s’agit d’une chance à saisir.
D’accord avec certaines exigences, Jo Spiegel assure qu’il faut « placer la barre assez haut, mais à hauteur possible ».
« J’ai confiance en toi ! »
Pour
de semblables investissements, la Lorraine a payé 40 millions d’euros
contre 21 pour les collectivités alsaciennes. Cet argument assorti de
la promesse « de retombées immédiates pour la population locale » ancre davantage le président dans sa défense du dossier
Jo Spiegel avoue néanmoins qu’on « est arrivé au bout du bout du dialogue ». En revanche, il assure que Pierre et Vacances ainsi que la Caisse des Dépôts ne sont pas encore lassés. « Je demande à la Caisse des dépôts un délai de maturation supplémentaire » ajoute Jo Spiegel. À trois jours de « la réunion cruciale de lundi » (lire ci-dessous), Jo Spiegel a lancé un appel : « J’ai confiance en toi Jean-Claude, aie confiance en nous ! »
Raymond Couraud
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