Alsace Bockel : Introduire en France la "Flat-tax"
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Jean-Marie Bockel. Photo archives Jean-François Frey
Le
maire de Mulhouse et secrétaire d'Etat à la Défense, Jean-Marie Bockel,
a proposé samedi un nouveau contrat social et une simplification de la
fiscalité à l'occasion des «rencontres nationales» de son parti la
Gauche Moderne (GM), allié à l'UMP.
L'ex socialiste a proposé
«un gagnant-gagnant général» à tous les acteurs de la société
française, déclarant que «le progrès social est d'abord assis sur les
succès économiques et donc la réforme des structures de notre société».
Il
a dénoncé «la protestation sans proposition» qui conduit les
socialistes «à brandir, comme des vaches sacrées, des avantages
catégoriels et des situations acquises».
Selon M. Bockel «il faut
mettre fin à des formes juridiques et administratives anciennes
régissant l'emploi salarié, maximiser l'investissement par la
flexibilité du marché du travail».
«C'est la proposition
gagnant-gagnant que le monde du travail peut faire aux entrepreneurs
et, en échange, le salarié aura la garantie d'une formation continue,
du maintien d'un revenu et d'une protection sociale globale de bon
niveau», a-t-il ajouté. M. Bockel a une nouvelle fois suggéré
l'introduction en France d'un impôt uniforme, la +flat-tax+ qui serait
une imposition à taux unique et non à partir de tranches progressives
comme l'actuel impôt sur le revenu.
Les premières études portant
sur l'application de la flat-tax en France, montrent que sa mise en
place correspondrait environ à augmenter, jusqu'à 20 points, la CSG, et
à supprimer l'impôt sur le revenu, comme les niches fiscales qui lui
sont liées, a-t-il expliqué.
La CSG est actuellement l'impôt le
plus juste de notre système fiscal puisqu'il est acquitté, de façon
égale, par tous les revenus, qu'ils proviennent du travail, ou du
capital, a-t-il argumenté.
Evoquant les prochaines élections
européennes et régionales, il a déclaré «nous ne voulons rien exclure,
dans des listes uniques, ou dans des listes indépendantes avec d'autres
partenaires de la majorité».
Trois cents personnes assistaient samedi matin aux «rencontres» de Mulhouse.
La
Gauche moderne souhaite réunir 1.500 à 2.OOO participants lors de son
«Congrès fondateur» organisé fin novembre à Suresnes (Hauts-de-Seine).
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