Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mon Mulhouse3
19 septembre 2008

ECONOMIE Nicolas Sarkozy : la croissance, "j'irai la chercher"

ATTENTION CET ARTICLE EST DE SEPTEMBRE 2007


 

ECONOMIE

     
Nicolas Sarkozy : la croissance,
"j'irai la chercher"

NOUVELOBS.COM | 22.06.2008 | 22:11

Le président français assure qu'il ira plus loin dans les réformes, notamment l'allègement du coût du travail, la création d'emplois de service et la refonte des 35 heures.

(c) Reuters

Il "n'y a pas que Paris!" lance Nicolas Sarkozy dans un entretien accordé aux Dernières Nouvelles d'Alsace, paru jeudi 6 septembre. Le président français se rend ce jour à Strasbourg (Bas-Rhin) pour le conseil des ministres. "Cela fait 31 ans qu'un conseil des ministres n'a pas eu lieu en province", explique-t-il, avant de rappeler que Strasbourg est "la capitale de l'Europe".
Interrogé sur le bilan de ses cent premiers jours à la tête de la France, Nicolas Sarkozy répond qu'il "n'a pas le temps de faire un bilan", tout en mentionnant les premières mesures qu'il a initiées. Mais "d'autres chantiers m'attendent", insiste le président, évoquant le plan Alzheimer, la franchise médicale pour financer le cinquième risque, la fusion de l'ANPE et de l'Unedic ainsi que les retraites. "Je vais aussi m'attaquer à la lutte contre toutes les fraudes et le gaspillage", fait valoir Nicolas Sarkozy.

"Revaloriser" l'éducation

Concernant le pouvoir d'achat et la croissance qui font défaut, il affirme que "la croissance, je ne l'attendrai pas, j'irai la chercher". Si elle n'est pas assez forte, il promet d'aller "encore plus loin" dans l'allègement du coût de travail, dans la création des emplois de service et dans la réforme des 35 heures. Par ailleurs, le président affirme qu'il convient de baisser les prix par la concurrence, par la suppression de la loi Galland "qui interdit la ristourne des marges arrière". "Ces mesures devraient profiter au consommateur", estime-t-il.
Au sujet du dossier chaud de l'éducation, le président déclare qu'il "ne faut pas avoir peur" de s'y atteler. Il veut "revaloriser" la mission des enseignants, souhaite "la suppression des classes du samedi matin sans report sur les autres jours de la semaine", et se dit favorable à l'autonomie des établissements, en particulier dans le primaire.

Pour une "politique européenne de l'immigration"

Interrogé sur sa vision de l'Europe, Nicolas Sarkozy explique que l'Union "ne peut pas se limiter aux seuls domaines économiques". Il faut, par exemple, "une politique européenne de l'immigration". "Je plaide pour un gouvernement économique de l'Eurogroupe", ajoute-t-il. Concernant la Turquie, le président rappelle que l'intégration de ce pays à l'Union européenne n'est pas "son choix politique", même s'il approuve "toute idée d'association avec l'UE".
Quant aux pays du pourtour méditerranéen, le président rappelle la priorité de son quinquennat pour un partenariat entre ses riverains, afin de faire face "aux défis sécuritaires" et "à la gestion des problèmes de migration". (Avec AP)


Retrouvez moi : http://monmulhouse.canalblog.com/

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité