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Mon Mulhouse3
31 août 2008

Un député UMP dénonce l'usage de l'ARS

 

ALLOCATION DE RENTREE SCOLAIRE

     
Un député UMP dénonce l'usage de l'ARS

NOUVELOBS.COM | 31.08.2008 | 17:14

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Edouard Courtial, jeune député de l'Oise, estime que l'Allocation de rentrée scolaire est mal utilisée par certains parents, servant plutôt à acheter "un écran plat". Il compte déposer un amendement en faveur d'un système de "chèques achats".

(Sipa)

(Sipa)

Selon le député UMP Edouard Courtial, interviewé dans Le Parisien Dimanche du 31 août, l'Allocation de rentrée scolaire (ARS) est "détournée pour des achats pour la famille". Le jeune élu de 35 ans déposera à la rentrée un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale dans lequel il préconise, afin de mettre un terme à de telles pratiques, de mettre en place un système de "chèques achats rentrée scolaire".

"Ecran plat"

"L'ARS est parfois détournée pour des achats pour la famille", affirme le député de l'Oise, se basant sur un constat : "il semblerait que certains distributeurs d'électroménager enregistrent des pics de vente d'écrans plats au moment de la rentrée".
Edouard Courtial assure même avoir "entendu récemment quelqu'un dire : 'on s'offrira une télé quand on aura touché l'ARS !'".
"L'ARS ne doit pas servir à acheter un écran plat", selon le député, qui préconise ainsi de remplacer la somme d'argent versée aux familles ayant droit à l'ARS par des "chèques achats rentrée scolaire".

"Ce qui est utile"

Ces chèques seraient délivrés sous la forme de "bons d'achat" qui ne permettraient d'acheter que "ce qui est utile à une rentrée scolaire". "Il est anormal que des enfants débarquent avec des bouts de cahiers et des cartables défoncés, mais disposent, à la maison, d'une Playstation toute neuve", lance ainsi le député, ajoutant que, dans le même temps, "le montant de la prestation doit encore être fortement réévalué".
Edouard Courtial voit dans cette mesure la preuve d'un changement de paradigme avec l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Il place son projet de réforme dans la lignée du contrôle des chômeurs, renforcé par le gouvernement. Cette réforme, très décriée par l'opposition, oblige désormais un chômeur à accepter une offre d'emploi après deux refus, sous peine de sanctions.

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