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Mon Mulhouse3
11 juillet 2008

Mulhouse Tramway Rehberger sculpte sa ruine

   
            Mulhouse Tramway Rehberger sculpte sa ruine       
      Le 11/07/08 à 06:44 - Frédérique Meichler                 
   

              Tags :           Alsace | Mulhouse | Haut-Rhin |                              Ajouter un commentaire Commenter Recommander Recommander Envoyer par mail Envoyer Ajouter à mon mémo GarderObtenir une version PDF de cet article PDF           

        

            Mu0003v73_20080711.BRCliquez sur l'image pour l'agrandir                                        

Hier, Tobias Rehberger était à Mulhouse pour vandaliser son œuvre. Photo Darek Szuster
            

                 

                  

 

Hier, l’artiste Tobias Rehberger était à Mulhouse pour achever la mise en place de sa 4e œuvre qui rythme le parcours de la ligne 1 du tramway.

La semaine dernière, l’entreprise Mader a mis en place un étrange abri de béton à proximité de la caserne des sapeurs-pompiers, en bordure de la ligne 1 du tramway, entre les arrêts Cité administrative et Cité de l’auto.
Hier, l’artiste allemand Tobias Rehberger était à Mulhouse « pour coordonner les dégradations de la structure en béton ».Objectif : vieillir artificiellement la structure dessinée dans l’esprit du mobilier urbain des années 60. À coups de marteau piqueur, il a démoli des angles, fait apparaître les tiges de fer de l’armature par endroits… Histoire de patiner un monument qu’il conçoit comme le vestige imaginaire d’une ancienne ligne de tramway.
Après la mise en place de ses trois « garages monstruits » près de la Cité de l’auto, cette nouvelle installation complète peu à peu la collection de ses neuf propositions artistiques qui habiteront les abords de la ligne du tramway entre la gare et la place du Rattachement.

Ce sera mieux encore dans un ou deux ans

                « Ce que j’aimerais ? C’est qu’en regardant cette œuvre les passants se disent : c’est une belle ruine », confie l’artiste. Plutôt satisfait du résultat de sa dégradation volontaire, il précise cependant : « Ce sera mieux encore dans un ou deux ans, quand il y aura des graffitis, des tags, des morceaux d’affiches collés… » Des traces de vie urbaine en quelque sorte.
Et plus ces traces urbaines seront nombreuses, plus l’artiste sera heureux. Pas question d’envoyer la brigade anti-tags de la Ville, « Non Stop » est une œuvre évolutive qui bougera avec ceux qui entendent y laisser une empreinte.
Tobias Rehberger a choisi de se référer aux années 60 pour créer « une ruine moderne ».Sans être nostalgique, il trouve « qu’on détruit souvent des choses qu’on devrait garder ».

                        

      Frédérique Meichle

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