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Mon Mulhouse3
1 juin 2008

Moscovici ne veut pas personnaliser le débat au PS

 

PARTI SOCIALISTE

     
Moscovici ne veut pas personnaliser le débat au PS

NOUVELOBS.COM | 01.06.2008 | 18:14

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Les amis de Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Martine Aubry et Arnaud Montebourg se sont réunis pour tenter de dessiner une nouvelle alliance, puis une nouvelle majorité, en vue du congrès de Reims à la mi-novembre.

Pierre Moscovici (Sipa)

Pierre Moscovici (Sipa) 

Pierre Moscovici, candidat déclaré à la direction du PS, a déclaré dimanche qu'en participant à la réunion des "reconstructeurs", en présence notamment de Martine Aubry, il n'était "pas venu adouber un troisième présidentiable".
Interrogé sur une dynamique en faveur de Martine Aubry, le député PS du Doubs a déclaré: "la dynamique, je ne la sens pas dans la salle, il y a un phénomène médiatique".
"Avoir un lieu d'échange, c'est bien, mais je suis prudent par rapport à cette démarche. Il ne faut pas créer l'impression d'un cartel des non", à Bertrand Delanoë et Ségolène Royal, a affirmé Pierre Moscovici. Il s'est déclaré à nouveau partisan d'"une synthèse de tous ceux qui pensent la même chose" et qui "ne sont pas que chez les reconstructeurs". "Je milite pour un congrès d'idées et de rassemblement des réformistes", a-t-il dit.

"Pôle des reconstructeurs"

Les amis de Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Martine Aubry et Arnaud Montebourg confrontent leurs points de vue, dimanche 1er juin, pour voir s'il est possible de dessiner une nouvelle alliance, puis une nouvelle majorité, au congrès de Reims à la mi-novembre.
Ce "pôle des reconstructeurs", selon l'appellation qu'il s'est donné, veut sortir de l'alternative "Ségolène Royal ou Bertrand Delanoë", persuadé qu'il débouchera sur un remake du fratricide congrès de Rennes entre Lionel Jospin et Laurent Fabius et que le perdant n'aura de cesse de chercher sa revanche lors de la compétition pour l'investiture présidentielle en 2012.
Participent aux travaux à Paris, en présence de quelque 800 militants et cadres, Martine Abry, maire de Lille, le député Arnaud Montebourg, Jean-Christophe Cambadélis et Claude Bartolone, "lieutenants" de DSK et de Fabius. Benoît Hamon, figure montante du PS, a délégué Razzy Hammadi, secrétaire national, pour représenter la gauche du parti à cette rencontre, à titre d'"observateur". "Volontaire et attentif", souligne Razzy Hammadi.

Privilégier "le débat de fond"

L'objectif est de privilégier "le débat de fond", selon Jean-Christophe Cambadélis, initiateur avec Claude Bartolone de ce rapprochement audacieux.
Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius s'étaient en effet combattus sans ménagement entre fin 2004 et fin 2006, une division dont avait tiré profit Ségolène Royal pour imposer sa candidature à l'Elysée.
Tous ceux-là estiment qu'à l'heure de "la deuxième phase de la mondialisation" marquée par les crises (financière, alimentaire, énergétique et climatique), "la gauche doit définir de nouvelles réponses".

"On est au début du processus"

La réunion, la troisième du genre, n'a "pas d'autre statut qu'un espace de confrontation", d'autant qu'"on est au début du processus" selon Jean-Christophe Cambadélis.
Si les amis de DSK et Montebourg doivent déposer une contribution commune pour le congrès, Martine Aubry et Laurent Fabius, avec leurs amis respectifs, devraient déposer la leur. C'est en septembre au plus tard qu'on saura si ces textes peuvent se fondre en une seule motion pour le congrès.

Aubry " fière d'être de gauche"

Interrogée sur cette réunion, Martinne Aubry a affirmé: "Nous n'avons pas d'histoire commune au sein du Parti socialiste mais nous avons tous décidé de laisser les querelles passées sur le pas de la porte. Le monde a changé, nous devons aussi changer (...) et nos réponses doivent être adaptées. Tous ceux qui viennent aujourd'hui partagent, je crois, une idée, c'est que les valeurs de la gauche n'ont jamais été autant d'actualité".

Fabius parle de "mouvement novateur"

Laurent Fabius a qualifié samedi l'initiative des "reconstructeurs" socialistes de "mouvement le plus novateur" au sein du PS, estimant que le "faux débat" entre Ségolène Royal et Bertrand Delanoë risquait de virer au "pugilat".
Manuel Valls a indiqué sur France-2 qu'il ne participerait pas dimanche à la réunion des Reconstructeurs, qui regroupent des proches de Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Martine Aubry et Arnaud Montebourg et veulent construire une nouvelle majorité au PS en dehors du maire de Paris et l'ex-candidate à la présidentielle.
"L'idée au fond de rassembler tous ceux qui ne veulent ni Delanoë, ni Ségolène Royal et qui veulent se rassembler au-delà des différentes idées ça ne marchera pas", a estimé Manuel Valls, partisan d'une relève "générationnelle".

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