Débat 400 personnes à la Sim pour l’ultime confrontation
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Le 14/03/08 à 06:44 - Raymond Couraud
Le débat du deuxième tour de l’élection municipale de Mulhouse, organisé par « L’Alsace », Entreprises et Médias et Radio Dreyeckland s’est tenu, hier soir, dans une ambiance aussi tendue que le laissaient prévoir les scores du premier tour.
Chacun des candidats était venu avec ses partisans, simples militants ou cadres et élus. Cet ultime test public, à trois jours du verdict des urnes, a permis de mesurer l’ampleur de la mobilisation dans chacun des trois camps en présence.
La question des abstentionnistes
Patrick
Binder, candidat du Front national, a été le premier à attaquer ses
deux adversaires, passant très vite sur le problème des
abstentionnistes, pourtant crucial. Jean-Marie Bockel, premier à
s’exprimer, a reconnu l’importance de l’abstention mais a affirmé qu’il
était serein, même si « l’élection n’est pas jouée ». Pierre Freyburger a mis en avant son score du premier tour. « Nous sommes dans une dynamique, » a-t-il affirmé sous les vivats de ses partisans.
Vivats,
cris, quolibets ont ponctué les interventions des trois candidats, mais
sans que cela ne sorte du raisonnable. On a d’ailleurs remarqué qu’au
niveau de la dissipation, quelques élus n’étaient pas en reste. Les
adversaires réunis sur le podium ont dû à plusieurs reprises
s’interrompre dans leurs propos pour laisser passer les interruptions
du public.
Dans leur conclusion, et cela n’aura rien de bien surprenant, chacun a voulu rassembler. Jean-Marie Bockel ne souhaite « laisser personne au bord du chemin », Pierre Freyburger veut « rassembler toutes les forces vives » et Patrick Binder, « redonner une image positive à la ville ».
Raymond Couraud
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