Gérard Freulet : « Faire barrage à la gauche archaïque… »
Gérard Freulet et sa liste MPF (à la fois Mouvement pour la France
de Philippe de Villiers et « Mulhouse plus fort ») ont recueilli 7,75 %
des suffrages dimanche. Ils ne sont plus en course pour le deuxième
tour des municipales mais ont exprimé leur position hier après-midi
lors d’une conférence de presse.
« Je regrette la forte abstention : un électeur sur deux, trop souvent désabusé par des promesses électorales non tenues… », analyse tout d’abord Gérard Freulet, qui souhaite « une mobilisation au deuxième tour pour faire triompher la démocratie et les devoirs civiques de nos concitoyens ».
« Extrémisme stérile »
Gérard Freulet et ses amis « appellent à faire barrage à la gauche arriérée et archaïque représentée par Pierre Freyburger ».
Ils ajoutent : «
Avec la gauche au pouvoir dans 20 régions, les impôts locaux ont
explosé, entraînant une réelle baisse du pouvoir d’achat. Il en va de
même sur le plan municipal… »
Ce n’est pas tout. Ils «
appellent également à faire barrage à l’extrémisme stérile, qui ne
débouche sur rien, de Patrick Binder ». « Binder n’a cessé d’insulter
copieusement mes colistiers et moi-même pendant la campagne électorale,
notamment sur son blog. À mes électeurs de s’en souvenir… »
Quant à la cantonale de Mulhouse-Nord (dont Gérard Freulet fut jadis conseiller général), il appelle «
à faire barrage à Gilbert Buttazzoni, représentant lui aussi la gauche
arriérée et archaïque » : « À part faire les sonnettes, Buttazzoni n’a
quasiment rien fait quand il était aux manettes, surtout en tant que
maire-adjoint, tant les problèmes se trouvent imbriqués tant sur le
plan municipal que cantonal ».
Une figure mulhousienne
Avec
Gérard Freulet, c’est une figure très présente de la vie politique
mulhousienne qui disparaît du conseil municipal — où il siège depuis
1989. Longtemps leader du Front national, après avoir quitté le RPR,
son score aux municipales de 1995 avait conduit Jean-Marie Bockel et
Joseph Klifa à fusionner leurs listes au deuxième tour pour éviter une
triangulaire dont le FN aurait pu tirer profit.
Lors de la guerre
des chefs au Front, Freulet choisit Mégret. Mauvaise pioche. Il adhère
ensuite au Mouvement pour la France de Philippe de Villiers.
« À 58 ans, je n’ai plus envie de hurler avec les loups. C’est trop facile… », dit-il aujourd’hui, manifestement "assagi". « Mais en politique, personne n’est mort… », ajoute-t-il, manifestant son désir de poursuivre son action au MPF « dans le cadre de la majorité présidentielle UMP ».
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