Etre propre et vert

Etre propre et vert

Par Jean-François Ott (18h22)       

                      

Nettoyage de printemps par la liste Freyburger (PS) :

Etre propre et vert

En appelant la population à venir, dimanche dernier, nettoyer les berges du Nouveau Bassin en compagnie de leurs colistiers aux municipales, le socialiste Pierre Freyburger et la Verte Cléo Schweitzer ont permis la récolte d’un bon nombre de déchets. Mais l’idée est bien que les Mulhousiens adoptent, au quotidien, un comportement écologique sur tout le ban communal.

Nettoyage dominical du Nouveau Bassin par la liste Freyburger pour attirer l’attention des citoyens sur la nécessité d’adopter les bons comportements de propreté et de gestion des déchets tout au long de l’année. (Photo DNA - Philip Anstett)

« Si on a choisi le Nouveau Bassin, c’est en raison de son caractère symbolique, du fait qu’il représente l’entrée de ville. Notre propos n’est en effet pas de dire que le Nouveau Bassin n’est jamais nettoyé, pas du tout. Il est de dire que la propreté est l’affaire de tous sur toute la ville, au quotidien et pas que lors d’un nettoyage printanier », précise Cléo Schweitzer, numéro 2 de la liste conduite par l’ex-adjoint socialiste Pierre Freyburger - retenu par d’autres obligations durant la première partie de l’opération Nouveau Bassin propre. A ce sujet, si le but n’était pas de cibler particulièrement le Nouveau Bassin - car d’autres quartiers de Mulhouse sont bien plus sales... -, il demeure que les colistiers de Freyburger et les riverains qui avaient honoré cette invitation écologico-citoyenne, ont rempli un nombre conséquent de sacs poubelles. Ce sont les bouteilles plastiques qui viennent en tête de cette récolte dominicale, suivies des cannettes, des bouteilles en verre et des papiers divers...

Marcher le long d’un itinéraire vert

C’est donc bien le comportement de tous les Mulhousiens sur l’intégralité du ban communal que la liste « Un Nouveau souffle pour Mulhouse » entend améliorer. « D’ailleurs, un bon nombre de citadins demandent à pouvoir marcher le long d’un itinéraire vert - "mi-promenade urbaine, mi-jardin public" - en soulignant que la marche est bénéfique pour le corps et l’esprit, remarque Cléo Schweitzer. C’est pourquoi nous préconisons de décliner le concept de "corridor écologique" - aussi dénommé "liaison urbaine écologique". A l’image du "bocage", il s’agit de rétablir des connexions vertes : jouer sur la palette végétale, la densité et la diversité pour aménager des voies vertes alliant plusieurs utilités écologiques et paysagères et qui encouragent les modes doux de déplacements, comme la marche ou le vélo. On a des propositions, notamment sur la Fonderie, qui devrait être reliée au centre-ville de manière claire et écologique. » « Ce n’est pas parce qu’on vit en ville qu’on ne doit pas avoir accès à la nature. Si l’espace public n’est à personne, il est dégradé ; s’il devient à tout le monde, il est respecté », résume le numéro 2 de la liste Freyburger. L’opération dominicale a également été l’occasion d’évoquer une gestion des déchets cohérente, le rôle des collectivités étant fondamental pour apprendre aux consommateurs à réduire leurs déchets et à modifier - on y revient toujours - leurs comportements au quotidien. Les questions de biodiversité ont été évoquées : « La fragmentation et la réduction des milieux naturels, conjuguées à la banalisation des paysages ruraux, font partie des causes majeures de l’érosion de la biodiversité. A terme, les espèces qui survivent tant bien que mal dans ces zones marginales sont vouées à l’extinction », prévient Cléo Schweitzer.

PmGallais

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